/Lettre ouverte adressée à Monsieur Emmanuel MACRON président de la République Française, pour bâtir le Système Educatif Français du XXIème siècle.

J’ai l’honneur de vous écrire aujourd’hui sur le thème de l’école pour apporter une approche nouvelle afin de la moderniser en profondeur et la rendre enfin appréciée par l’ensemble des français. J’aime parler de cette école qui m’a permis d’accéder à l’Ecole Supérieure d’Electricité, à partir d’un milieu familial de conditions modestes. Cette action aura une incidence sur la laicité qui a toujours exigé beaucoup d’intelligence dans son application et sur l’intégration des futurs étrangers dans le giron national.  

Passionné depuis 40 ans par l’organisation de l’enseignement scolaire en France, j’ai réfléchi au cours de mon parcours professionnel, aux divers problèmes rencontrés par l’institution « Education nationale ». J’ai eu l’avantage de fréquenter parallèlement le monde de l’entreprise et celui de l’enseignement : 

      – Ingénieur ESE à la société ALCATEL (direction automatisme) ;

  • Elève-stagiaire à l’EDF et à la SNCF ;
  • formateur en entreprises ;
  • professeur de mathématiques et physique-chimie à l’éducation nationale, avec une inspection de Monsieur BOUEZ, inspecteur de l’Académie de Paris qui signale dans son rapport en date du 7 mai 1971, je le cite, «  avoir pris plaisir à visiter cette classe où Monsieur ATLAN a montré un remarquable dynamisme «  et ou «  il souhaite à ce maitre, ingénieur de formation de réussir dans ses projets d’avenir »  
  • professeur d’électricité et mécanique dans le cadre du service militaire ;
  • directeur fondateur du Centre Enseignement 2000 à Sarcelles.

Ainsi la conjonction de ma formation d’ingénieur et denseignant m’a conduit à concilier organisation et pédagogie.

  Cette approche que je souhaite développer, est basée sur 4 idées maîtresses :

     – comparer le Système Educatif Français à une grande entreprise avec entre autre, son bureau d’étude, sa chaîne de production et son service contrôle-qualité ;

     – considérer l’Education Nationale, le « mammouth » selon l’expression de Monsieur Claude ALLEGRE ministre de l’éducation nationale en 1997, comme un système physique composé d’éléments en relation entre eux et évoluant dans le temps. Il faudra définir un repère avec ses éléments de base, et rechercher ses éléments invariants.  

– établir un parallèle avec le monde sportif olympique toujours en pleine évolution positive, et surtout sans contestation  de la part de tous ses membres. 

– rapprocher les personnes qui rêvent du patrimoine éducatif et culturel français et celles qui pensent au changement à tout prix en arguant l’introduction de l’ère numérique.

Les débats télévisés pour l’élection présidentielle de mai 2017 ont montré l’attachement de tous les futurs candidats, toutes sensibilités politiques confondues au monde de l’école. Ils rappellent que l’école est un lieu de mixité sociale qui doit transmettre à nos enfants savoir et savoir-faire et assurer leur éducation. Ils s’accordent aussi à reconnaître que les problèmes ont surgi depuis une trentaine d’années, c’est-à-dire selon moi, après la mise en place de la réforme HABY du collège unique en 1975, et qu’ils se sont développés malgré le souci constant des Présidents et Ministres de l’éducation nationale successifs d’apporter des réformes pour tenter de redresser la situation.

Cependant, tous les candidats à cette élection considère que le Système Educatif Français est en bonne voie d’amélioration et qu’en y apportant quelques touches spécifiques, la partie sera gagnée. On peut en citer quelques unes :

– la limitation du nombre d’élèves dans une classe du primaire ;

– la création d’un grand service public pour la petite enfance ;

– le renforcement de l’instruction civique et moral ;

– la revalorisation de l’apprentissage ;

– la réorganisation de l’enseignement supérieur après celle du primaire et du secondaire ; 

– la création d’un service public de l’aide au devoir ;

– la nécessité de prévoir 2 enseignants par classe au collège ;

– l’amélioration des conditions de travail de l’ensemble du corps professoral pour éviter actuellement la forte hausse du taux de démission ; 

– l’entrée des élèves au collège avec des bases solides en mathématiques et français – l’augmentation du budget de l’éducation nationale… 

Durant votre présidence, vous devez relever un défi dont l’enjeu est important à savoir l’avenir du pays et celui de sa jeunesse. En effet, jusqu’en 1990, la France faisait partie des tous premiers pays du monde pour la qualité de son école et la renommée de sa culture. Le classement PISA 2019 dévoilé le 10 décembre 2019 par l’OCDE permet de tirer deux leçons :

– la première est que la France ne progresse pas mais stagne dans le milieu du tableau au rang 23;

– la seconde , que l’école française accentue les inégalités sociales au lieu de les réduire. 

Vous devez savoir que les décisions réalisées au cours de votre quinquennat rencontrent 3 difficultés majeures :

la grande inertie du système éducatif :

La logique voudrait que les effets de la réforme soient contrôlés rapidement pour permettre des ajustements. Mais hélas, il faut attendre souvent une décennie pour constater le bénéfice ou l’échec de la modification.

la révolution numérique qui évolue trop rapidement :

La logique voudrait aussi que l’école profite du progrès technologique pour obtenir de meilleurs résultats pédagogiques. Pourtant on constate que les élèves régressent en français et en mathématiques, par manque d’efforts cérébraux, avec pourtant une forte baisse du niveau exigé. 

l’utilisation abusive de certains mots qui sèment la confusion dans leur application

On parle toujours de réussite scolaire, mais de quelle réussite parle-t-on ?

En s’acharnant à vouloir réduire systématiquement les inégalités scolaires, on constate souvent dans les faits à long terme, leur amplification.

On parle quelquefois de mérite, de rigueur ou d’effort pour réussir, mais dans le même temps on veut supprimer le stress de l’élève en diminuant la charge de travail hebdomadaire et en supprimant les notes et même les examens. 

Pour contourner ces obstacles vous devez appliquer une méthode différente de celle de vos prédécesseurs pour éviter la dégradation constante de notre inestimable patrimoine. Citons comme exemple le lancement par Monsieur François HOLLANDE de la concertation «Refondons l’école », basée sur les 4 thèmes suivants :

– La réussite scolaire pour tous

– Les élèves au cœur de la refondation

– Un système éducatif juste et efficace

– Des personnels formés et reconnus

On peut pratiquement dire qu’après 5 ans d’action, il s’en est suivi aucun effet appréciable. La raison réside dans le fait que les débats restent toujours stériles. 

Devant ce constat désolant, on peut pourtant apporter un réel espoir en définissant une méthodologie de refondation basée sur les idées maîtresses exposées plus haut.

Comparer le Système Educatif Français à une grande entreprise    

Toute entreprise doit définir avec précision le bureau d’études avant de lancer la production, afin d’éviter des distorsions en sortie de chaîne. Pour définir le bureau d’études de l’Education Nationale, ce fameux « mammouth » selon l’expression de Monsieur Claude ALLEGRE, il faut d’abord constater qu’en une quarantaine d’années, le monde a considérablement évolué. Aussi, il est nécessaire d’établir une étude comparée avant et après l’année 1980.  

  • Jusqu’en 1980, la société française est « homogène », c’est-à-dire où tous les citoyens vivent en harmonie, suivant des règles de vie bien établies, des traditions bien enracinées et transmises de génération en génération. Les enfants sont heureux d’aller en classe où domine pourtant beaucoup d’autorité et sortent du monde scolaire avec un niveau très précis pour affronter le monde du travail. Leurs parents, qui jouent le rôle de service contrôle-qualité dans cette affaire, sont très satisfaits des enseignants.

– A partir de l‘année 1980, la mondialisation commence à engendrer une société « hétérogène »  et à fissurer le système éducatif. Les français, après mai 68 changent de comportement dans leur manière de vivre et penser. Les immigrés, qui viennent maintenant, ne connaissent plus les valeurs du pays d’accueil comme leurs aînés. Il s’en suit des problèmes de voisinage.

Tout le monde pense que l’école constitue un élément unificateur pour « un bon vivre ensemble », et que les enfants réussissent automatiquement comme leurs aînés. 

Malheureusement on voit que les différentes réformes prises par tous les gouvernements successifs ne font qu’augmenter les inégalités scolaires. 

Aussi, pour trouver aujourd’hui une parade à cette situation inextricable dans le domaine de l’éducation nationale, il est obligatoire de rebâtir le système éducatif français avec un nouveau bureau d’études. Pour y parvenir, il est nécessaire de dédoubler le mot « Etat », en faisant la distinction entre « l’Etat nation » qui doit établir les grands principes fondateurs de l’école du XXIème siècle et « l’Etat gestion » qui doit les appliquer scrupuleusement au quotidien suivant un «cahier des charges».

On voit bien que la réorganisation de « l’Etat nation » se situe au niveau des élus de la République qui doivent élaborer, lors de la nouvelle Assemblée Nationale, une charte garantissant les grands principes immuables dans le temps, qui doivent garantir  le riche patrimoine de la France dans le monde moderne du numérique.

Si le dédoublement est bien réalisé, on aura réussi à établir le lien permanent entre le riche héritage culturel français, connu et apprécié par le monde entier et la vision futuriste liée à l’ère du numérique, et prévoir la notion de pluralisme du Système Educatif Français.

Etudier le système Educatif Français à la manière d’un système physique 

Tout système physique comporte un nombre précis d’éléments. Aussi, il est indispensable de dénombrer tous les acteurs du système à savoir les enseignants, l’Etat, les parents d’élèves, les élèves, les professionnels de maintenance.

Pour chacun d’eux, il faut étudier leurs droits et devoirs pour favoriser des relations qui les unissent en vue de rechercher un point d’équilibre. 

Tout système physique évolue dans le temps, avec constamment la recherche des éléments invariants pour éviter de le dénaturer. Pour la refondation, il faudra déterminer un patrimoine constant qui définit le modèle français reconnu par toutes les nations du globe.

Dans tout système physique chaque élément est rattaché à des éléments de base. Dans le cas qui nous occupe, tous les problèmes qui pourront surgir dans le temps, seront décomposés à partir des grands principes définis par les élus de la nation. Il s’en suivra une résolution plus aisée.

Etablir un parallèle avec le monde sportif olympique

En établissant un parallèle avec le monde sportif et plus précisément le sport olympique rénové par Pierre DE COUBERTIN dont le modèle résiste bien malgré la modernité technologique et l’évolution des nations du globe, je pense que le secret de cette stabilité est conditionné par sa charte olympique basée sur des principes forts et clairs et surtout admis par tous les habitants de la planète. 

L’idée m’est alors venue de transposer cela au système éducatif. Ainsi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes solides, des valeurs précises mais surtout admis par tous les citoyens français quels que soient leur sensibilité politique.

Il reviendrait de ce fait aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Parlement et ceux de la commission de la culture du Sénat d’élaborer, par une discussion franche et honnête, « charte pour l’école du XXIe siècle » et la faire ensuite entériner par les deux Assemblées.

En conclusion, l’intérêt de cette approche de refondation permettrait : 

  • de régénérer le Système Educatif Français en profondeur pour faire en sorte que tout Ministre de l’Education Nationale poursuivra l’œuvre de son prédécesseur avec sa propre sensibilité politique.
  • de transmettre, avec une grande stabilité, un enseignement diversifié, capable de donner à la société, le haut niveau scientifique et d’expertise dont a besoin tout pays moderne et aux individus leur meilleur chance d’aller au bout de leur potentialité et d’évoluer dans le monde professionnel de leur choix
  • de rapprocher tous les citoyens pour mieux vivre ensemble dans une bonne harmonie avec l’esprit républicain compris par tous

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute considération. 

Jacques ATLAN 

Lettre ouverte adressée à Monsieur Emmanuel MACRON président de la République Française, pour bâtir le Système Educatif Français du XXIème siècle. 

J’ai l’honneur de vous écrire aujourd’hui sur le thème de l’école pour apporter une approche nouvelle afin de la moderniser en profondeur et la rendre enfin appréciée par l’ensemble des français. J’aime parler de cette école qui m’a permis d’accéder à l’Ecole Supérieure d’Electricité, à partir d’un milieu familial de conditions modestes. Cette action aura une incidence sur la laicité qui a toujours exigé beaucoup d’intelligence dans son application et sur l’intégration des futurs étrangers dans le giron national.  

Passionné depuis 40 ans par l’organisation de l’enseignement scolaire en France, j’ai réfléchi au cours de mon parcours professionnel, aux divers problèmes rencontrés par l’institution « Education nationale ». J’ai eu l’avantage de fréquenter parallèlement le monde de l’entreprise et celui de l’enseignement : 

      – Ingénieur ESE à la société ALCATEL (direction automatisme) ;

  • Elève-stagiaire à l’EDF et à la SNCF ;
  • formateur en entreprises ;
  • professeur de mathématiques et physique-chimie à l’éducation nationale, avec une inspection de Monsieur BOUEZ, inspecteur de l’Académie de Paris qui signale dans son rapport en date du 7 mai 1971, je le cite, «  avoir pris plaisir à visiter cette classe où Monsieur ATLAN a montré un remarquable dynamisme «  et ou «  il souhaite à ce maitre, ingénieur de formation de réussir dans ses projets d’avenir »  
  • professeur d’électricité et mécanique dans le cadre du service militaire ;
  • directeur fondateur du Centre Enseignement 2000 à Sarcelles.

Ainsi la conjonction de ma formation d’ingénieur et denseignant m’a conduit à concilier organisation et pédagogie.

  Cette approche que je souhaite développer, est basée sur 4 idées maîtresses :

     – comparer le Système Educatif Français à une grande entreprise avec entre autre, son bureau d’étude, sa chaîne de production et son service contrôle-qualité ;

     – considérer l’Education Nationale, le « mammouth » selon l’expression de Monsieur Claude ALLEGRE ministre de l’éducation nationale en 1997, comme un système physique composé d’éléments en relation entre eux et évoluant dans le temps. Il faudra définir un repère avec ses éléments de base, et rechercher ses éléments invariants.  

– établir un parallèle avec le monde sportif olympique toujours en pleine évolution positive, et surtout sans contestation  de la part de tous ses membres. 

– rapprocher les personnes qui rêvent du patrimoine éducatif et culturel français et celles qui pensent au changement à tout prix en arguant l’introduction de l’ère numérique.

Les débats télévisés pour l’élection présidentielle de mai 2017 ont montré l’attachement de tous les futurs candidats, toutes sensibilités politiques confondues au monde de l’école. Ils rappellent que l’école est un lieu de mixité sociale qui doit transmettre à nos enfants savoir et savoir-faire et assurer leur éducation. Ils s’accordent aussi à reconnaître que les problèmes ont surgi depuis une trentaine d’années, c’est-à-dire selon moi, après la mise en place de la réforme HABY du collège unique en 1975, et qu’ils se sont développés malgré le souci constant des Présidents et Ministres de l’éducation nationale successifs d’apporter des réformes pour tenter de redresser la situation.

Cependant, tous les candidats à cette élection considère que le Système Educatif Français est en bonne voie d’amélioration et qu’en y apportant quelques touches spécifiques, la partie sera gagnée. On peut en citer quelques unes :

– la limitation du nombre d’élèves dans une classe du primaire ;

– la création d’un grand service public pour la petite enfance ;

– le renforcement de l’instruction civique et moral ;

– la revalorisation de l’apprentissage ;

– la réorganisation de l’enseignement supérieur après celle du primaire et du secondaire ; 

– la création d’un service public de l’aide au devoir ;

– la nécessité de prévoir 2 enseignants par classe au collège ;

– l’amélioration des conditions de travail de l’ensemble du corps professoral pour éviter actuellement la forte hausse du taux de démission ; 

– l’entrée des élèves au collège avec des bases solides en mathématiques et français – l’augmentation du budget de l’éducation nationale… 

Durant votre présidence, vous devez relever un défi dont l’enjeu est important à savoir l’avenir du pays et celui de sa jeunesse. En effet, jusqu’en 1990, la France faisait partie des tous premiers pays du monde pour la qualité de son école et la renommée de sa culture. Le classement PISA 2019 dévoilé le 10 décembre 2019 par l’OCDE permet de tirer deux leçons :

– la première est que la France ne progresse pas mais stagne dans le milieu du tableau au rang 23;

– la seconde , que l’école française accentue les inégalités sociales au lieu de les réduire. 

Vous devez savoir que les décisions réalisées au cours de votre quinquennat rencontrent 3 difficultés majeures :

la grande inertie du système éducatif :

La logique voudrait que les effets de la réforme soient contrôlés rapidement pour permettre des ajustements. Mais hélas, il faut attendre souvent une décennie pour constater le bénéfice ou l’échec de la modification.

la révolution numérique qui évolue trop rapidement :

La logique voudrait aussi que l’école profite du progrès technologique pour obtenir de meilleurs résultats pédagogiques. Pourtant on constate que les élèves régressent en français et en mathématiques, par manque d’efforts cérébraux, avec pourtant une forte baisse du niveau exigé. 

l’utilisation abusive de certains mots qui sèment la confusion dans leur application

On parle toujours de réussite scolaire, mais de quelle réussite parle-t-on ?

En s’acharnant à vouloir réduire systématiquement les inégalités scolaires, on constate souvent dans les faits à long terme, leur amplification.

On parle quelquefois de mérite, de rigueur ou d’effort pour réussir, mais dans le même temps on veut supprimer le stress de l’élève en diminuant la charge de travail hebdomadaire et en supprimant les notes et même les examens. 

Pour contourner ces obstacles vous devez appliquer une méthode différente de celle de vos prédécesseurs pour éviter la dégradation constante de notre inestimable patrimoine. Citons comme exemple le lancement par Monsieur François HOLLANDE de la concertation «Refondons l’école », basée sur les 4 thèmes suivants :

– La réussite scolaire pour tous

– Les élèves au cœur de la refondation

– Un système éducatif juste et efficace

– Des personnels formés et reconnus

On peut pratiquement dire qu’après 5 ans d’action, il s’en est suivi aucun effet appréciable. La raison réside dans le fait que les débats restent toujours stériles. 

Devant ce constat désolant, on peut pourtant apporter un réel espoir en définissant une méthodologie de refondation basée sur les idées maîtresses exposées plus haut.

Comparer le Système Educatif Français à une grande entreprise    

Toute entreprise doit définir avec précision le bureau d’études avant de lancer la production, afin d’éviter des distorsions en sortie de chaîne. Pour définir le bureau d’études de l’Education Nationale, ce fameux « mammouth » selon l’expression de Monsieur Claude ALLEGRE, il faut d’abord constater qu’en une quarantaine d’années, le monde a considérablement évolué. Aussi, il est nécessaire d’établir une étude comparée avant et après l’année 1980.  

  • Jusqu’en 1980, la société française est « homogène », c’est-à-dire où tous les citoyens vivent en harmonie, suivant des règles de vie bien établies, des traditions bien enracinées et transmises de génération en génération. Les enfants sont heureux d’aller en classe où domine pourtant beaucoup d’autorité et sortent du monde scolaire avec un niveau très précis pour affronter le monde du travail. Leurs parents, qui jouent le rôle de service contrôle-qualité dans cette affaire, sont très satisfaits des enseignants.

– A partir de l‘année 1980, la mondialisation commence à engendrer une société « hétérogène »  et à fissurer le système éducatif. Les français, après mai 68 changent de comportement dans leur manière de vivre et penser. Les immigrés, qui viennent maintenant, ne connaissent plus les valeurs du pays d’accueil comme leurs aînés. Il s’en suit des problèmes de voisinage.

Tout le monde pense que l’école constitue un élément unificateur pour « un bon vivre ensemble », et que les enfants réussissent automatiquement comme leurs aînés. 

Malheureusement on voit que les différentes réformes prises par tous les gouvernements successifs ne font qu’augmenter les inégalités scolaires. 

Aussi, pour trouver aujourd’hui une parade à cette situation inextricable dans le domaine de l’éducation nationale, il est obligatoire de rebâtir le système éducatif français avec un nouveau bureau d’études. Pour y parvenir, il est nécessaire de dédoubler le mot « Etat », en faisant la distinction entre « l’Etat nation » qui doit établir les grands principes fondateurs de l’école du XXIème siècle et « l’Etat gestion » qui doit les appliquer scrupuleusement au quotidien suivant un «cahier des charges».

On voit bien que la réorganisation de « l’Etat nation » se situe au niveau des élus de la République qui doivent élaborer, lors de la nouvelle Assemblée Nationale, une charte garantissant les grands principes immuables dans le temps, qui doivent garantir  le riche patrimoine de la France dans le monde moderne du numérique.

Si le dédoublement est bien réalisé, on aura réussi à établir le lien permanent entre le riche héritage culturel français, connu et apprécié par le monde entier et la vision futuriste liée à l’ère du numérique, et prévoir la notion de pluralisme du Système Educatif Français.

Etudier le système Educatif Français à la manière d’un système physique 

Tout système physique comporte un nombre précis d’éléments. Aussi, il est indispensable de dénombrer tous les acteurs du système à savoir les enseignants, l’Etat, les parents d’élèves, les élèves, les professionnels de maintenance.

Pour chacun d’eux, il faut étudier leurs droits et devoirs pour favoriser des relations qui les unissent en vue de rechercher un point d’équilibre. 

Tout système physique évolue dans le temps, avec constamment la recherche des éléments invariants pour éviter de le dénaturer. Pour la refondation, il faudra déterminer un patrimoine constant qui définit le modèle français reconnu par toutes les nations du globe.

Dans tout système physique chaque élément est rattaché à des éléments de base. Dans le cas qui nous occupe, tous les problèmes qui pourront surgir dans le temps, seront décomposés à partir des grands principes définis par les élus de la nation. Il s’en suivra une résolution plus aisée.

Etablir un parallèle avec le monde sportif olympique

En établissant un parallèle avec le monde sportif et plus précisément le sport olympique rénové par Pierre DE COUBERTIN dont le modèle résiste bien malgré la modernité technologique et l’évolution des nations du globe, je pense que le secret de cette stabilité est conditionné par sa charte olympique basée sur des principes forts et clairs et surtout admis par tous les habitants de la planète. 

L’idée m’est alors venue de transposer cela au système éducatif. Ainsi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes solides, des valeurs précises mais surtout admis par tous les citoyens français quels que soient leur sensibilité politique.

Il reviendrait de ce fait aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Parlement et ceux de la commission de la culture du Sénat d’élaborer, par une discussion franche et honnête, « charte pour l’école du XXIe siècle » et la faire ensuite entériner par les deux Assemblées.

En conclusion, l’intérêt de cette approche de refondation permettrait : 

  • de régénérer le Système Educatif Français en profondeur pour faire en sorte que tout Ministre de l’Education Nationale poursuivra l’œuvre de son prédécesseur avec sa propre sensibilité politique.
  • de transmettre, avec une grande stabilité, un enseignement diversifié, capable de donner à la société, le haut niveau scientifique et d’expertise dont a besoin tout pays moderne et aux individus leur meilleur chance d’aller au bout de leur potentialité et d’évoluer dans le monde professionnel de leur choix
  • de rapprocher tous les citoyens pour mieux vivre ensemble dans une bonne harmonie avec l’esprit républicain compris par tous

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute considération. 

Jacques ATLAN 


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