Document sur l’origine de la méthode Jacques ATLAN
Jacques ATLAN est diplômé de l’Ecole Supérieure d’Electricité (Sup Elec) promotion 1965.
Elève ingénieur, il effectue deux stages en entreprises qui l’ont beaucoup marqué.
Dans la première à EDF, il découvre le fonctionnement d’une centrale hydraulique à AIGUEBELLE en Savoie en s’intéressant plus particulièrement à la salle de commande et à la régulation de vitesse des turbines.
Dans la deuxième à la SNCF, il participe à la conduite de différents types de trains voyageurs (automotrice électrique et à moteur thermique, machine à vapeur) dans le cadre du service « EXPLOITATION » région Sud Ouest à Bordeaux. Il est fasciné par le suivi du train de gare en gare jusqu’à l’arrivée, par le service « REGULATION-CONTROLE ».
Mais sa véritable vocation qu’est l’enseignement, il la découvre lors de son service militaire, en effectuant un « Volontariat Enseignement » au lycée technique de SOUSSE en TUNISIE en tant que professeur d’électricité et de mécanique.
Alors que son diplôme d’ingénieur le destinait à occuper de hautes fonctions dans l’industrie de centrales nucléaires, il quitte le département « AUTOMATISMES » à la société ALCATEL, et choisit d’enseigner les mathématiques dites « modernes » et les sciences physiques aux lycées de SARCELLES, d’ENGHIEN-LES-BAINS et de LUZARCHES dans le Val d’Oise.
C’est à partir de 1971 que germe l’idée d’introduire la notion d’automatisme dans le monde de l’enseignement et en particulier d’accompagner l’enfant tout au long de sa scolarité en dehors de la classe, sur le modèle de la marche d’un train, d’un avion, d’une centrale électrique ou plus généralement d’un système.
Lors d’une inspection en date du 7 mai 1971, il expose cette idée à Monsieur BOUEZ, inspecteur de l’Académie de PARIS qui signale dans son rapport, je le cite, « avoir pris plaisir à visiter cette classe oùMonsieur ATLAN a montré un remarquable dynamisme » et ou « il souhaite, à ce maître, ingénieur deformation, de réussir dans ces projets d’avenir ».
A cette date, la méthode Jacques ATLAN, qui consiste à accompagner les élèves après la classe, du cours préparatoire aux baccalauréats d’une manière individualisée, était née.
Cette méthode est appliquée au CENTRE ENSEIGNEMENT 2000 à SARCELLES depuis janvier1975.
Elle a été déposée à l’INPI en septembre 2011.
/Plaidoyer pour bâtir le système éducatif français du XXIème siècle
Malaise de l’école – état des lieux Juillet 2012
En 1990 la France faisait partie des tout premiers pays au monde pour la qualité de son école, la renommée de sa culture. Mais 20 ans après, les derniers résultats de l’étude PISA de l’OCDE nous classe au 22ème rang des pays développés en mathématiques, au 27ème rang en sciences et au 22ème rang en lecture. Chacun s’accorde à dire que notre école est à la peine, « à bout de souffle ». A terme, cette régression du niveau français aura des conséquences dramatiques : notre économie et notre culture sont en danger. L’enjeu est important, c’est l’avenir du pays et de sa jeunesse qu’il s’agit.
Echec des réformes proposées
Pourtant, des mesures ont été prises par tous les gouvernements successifs pour tenter de redresser la situation :
* On a assisté depuis le début des années 2000 à d’éternelles négociations avec les syndicats de l’enseignement.
* On a constaté que de nombreuses réformes ont été avortées, inappliquées ou retardées, portant sur des thèmes précis comme la violence, les rythmes et niveaux scolaires, la formation initiale et continue des enseignants.
* On a entendu de nombreux témoignages sur le malaise des enseignants.
* On a eu droit à de nombreuses propositions émanant d’experts renommés.
* On a lu dans la presse de nombreuses mesures pour sauver l’école.
* On a même réalisé un grand débat national sur l’avenir de l’école de septembre 2003 à avril 2004 dont la commission présidée par Monsieur Claude THELOT a été chargée d’organiser et d’en faire la synthèse. La synthèse des débats a été remise au ministre François FILLON en avril 2004 et « lerapport THELOT » a été remis au premier ministre le 12 octobre 2004.
Malgré cela on constate toujours un effondrement de la qualité de l’enseignement en France qui se traduit par la perte de confiance des parents en leur école publique.
Les raison de ces échecs
L’évolution du système éducatif se déroule pratiquement de la manière suivante. A l’occasion d’une campagne électorale nationale, chaque parti politique établit un programme en matière d’éducation, basé sur des slogans qui cherche à plaire au public, de la « poudre aux yeux » du type « l’école de demain ne seraconstruite qu’à travers un dialogue social sincère et volontaire » ou « l’école de la république doitpermettre la réussite de tous les élèves », ou « les élèves doivent entrer au collège avec des bases solidesen français et en mathématiques ». Le parti victorieux promulgue alors une loi d’orientation et de programmation basée sur son programme électoral ; elle sera ensuite votée sans un véritable débat et entraînera inexorablement la dégradation du système éducatif.
Le problème qui se pose est très complexe car toute action corrective rencontre trois difficultés majeures.
*La très grande inertie du système éducatif.
La logique voudrait que les effets de la réforme soient contrôlés rapidement pour permettre des ajustements. Mais hélas, il faut attendre souvent une décennie pour constater le bénéfice ou l’échec de la modification. Je pense tout particulièrement, pour nos jeunes enfants, à la réforme de l’apprentissage de la lecture au cours préparatoire.
*La révolution numérique qui évolue trop rapidement.
La logique voudrait aussi que l’école profite des progrès technologiques pour obtenir de meilleurs résultats pédagogiques. Pourtant, on constate que les élèves régressent en français et mathématiques par manque d’efforts cérébraux. Ils utilisent de plus en plus la machine dont ils ne maîtrisent pas suffisamment le fonctionnement. Ils se contentent souvent « d’un enseignementhorizontal », transmis par la machine pour un particulier en négligeant « l’enseignementvertical » transmis par le maître pour un groupe.
*L’utilisation abusive de certains mots qui sèment la confusion dans leurs applications.
On parle toujours de réussite scolaire ; mais de quelle réussite parle-on ?
On confond souvent les acteurs du système éducatif (l’état, les enseignants, les parents et les enfants) avec les partenaires (monde associatif, services médicaux-sociaux, collectivités locales, justice).
En s’acharnant à vouloir réduire systématiquement les inégalités scolaires, on constate souvent dans les faits leur amplification. Pour que tous les élèves obtiennent un même niveau en français à la sortie de l’école primaire, quel que soit leur aptitude il est normal d’accorder aux élèves faibles un plus grand nombre d’heures d’enseignement de français.
On parle quelquefois de mérite, de rigueur ou d’efforts pour réussir mais dans le même temps on veut supprimer le stress de l’élève en diminuant la charge de travail hebdomadaire et en supprimant les notes et même les examens.
Que faire pour stabiliser le système éducatif dans le temps ?
La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : comment sauver l’école de la république et parallèlement sa culture, autrefois très réputée sur du long terme?
Puisque la multitude des rapports commandés par les autorités publiques compétentes, des exposés à la télévision et à la radio, des commentaires écrits dans la presse et dans l’édition par d’éminents spécialistes et même le grand débat national, n’ont toujours pas permis une véritable amélioration du système éducatif, la solution doit se situer à un tout autre niveau : celui des élus de la nation.
Charte pour l’école du XXIe siècle
Passionné depuis quarante ans par l’organisation de l’enseignement scolaire en France, j’ai réfléchi au cours du temps aux nombreux problèmes rencontrés par l’institution Education Nationale. En établissant un parallèle avec le monde sportif et plus précisément le sport olympique rénové par Pierre DE COUBERTIN dont le modèle résiste bien malgré la modernité technologique et l’évolution des nations du globe, je pense que le secret de cette stabilité est conditionné par sa charte olympique basée sur des principes forts et clairs et surtout admis par tous les habitants de la planète.
L’idée m’est alors venue de transposer cela au système éducatif. Ainsi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes solides, des valeurs précises mais surtout admis par tous les citoyens français quels que soient leur sensibilité politique.
Il reviendrait de ce fait aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Parlement et ceux de la commission de la culture du Sénat, d’élaborer par une discussion franche et honnête, d’élaborer une « charte pour l’école du XXIe siècle » et la faire ensuite entériner par les deux Assemblées.
L’intérêt d’une telle action permettrait un encadrement de tous les travaux de spécialistes, des programmes électoraux, des lois d’orientation et de programmation pour permettre à notre système éducatif de se régénérer en profondeur.
Conclusion
Le hasard du calendrier devrait conforter mon raisonnement. En effet, le Président de la République a fait de la refondation de l’Ecole une priorité de son action. Cet engagement s’est traduit, dès le conseil des ministres du 4 juillet, par une communication lançant la concertation « Refondons l’Ecole ». Le gouvernement proposera au Parlement dans les mois à venir une loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole. La refondation de l’Ecole nécessitera l’engagement et le rassemblement de tous. On parle d’une importante concertation car l’avenir de l’école mérite l’attention et la mobilisation de toute la nation.
Elle proposera les grands choix éducatifs nécessaires à notre pays. Elle se penchera sur 4 thèmes à savoir :
– La réussite scolaire pour tous – Les élèves au cœur de la refondation
– Un système éducatif juste et efficace – Des personnels formés et reconnus
Je reste sceptique sur le résultat de cette nouvelle concertation dont la méthodologie n’a toujours pas été modifiée et inquiet d’une régression continue du système éducatif. En plus, il faudra attendre quelques années pour connaître son bénéfice ou son échec.
En conclusion, je formule le vœu de la création prochaine de « la charte de l’Ecole du XXI è siècle », qui servira de référentiel à tous les travaux et toutes les rencontres futures en matière d’éducation.
*L’utilisation abusive de certains mots qui sèment la confusion dans leurs applications.
On parle toujours de réussite scolaire ; mais de quelle réussite parle-on ?
On confond souvent les acteurs du système éducatif (l’état, les enseignants, les parents et les enfants) avec les partenaires (monde associatif, services médicaux-sociaux, collectivités locales, justice).
En s’acharnant à vouloir réduire systématiquement les inégalités scolaires, on constate souvent dans les faits leur amplification. Pour que tous les élèves obtiennent un même niveau en français à la sortie de l’école primaire, quel que soit leur aptitude, il est normal d’accorder aux élèves faibles un plus grand nombre d’heures d’enseignement de français.
On parle quelquefois de mérite, de rigueur ou d’efforts pour réussir mais dans le même temps on veut supprimer le stress de l’élève en diminuant la charge de travail hebdomadaire et en supprimant les notes et même les examens.
Que faire pour stabiliser le système éducatif dans le temps ?
La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : comment sauver l’école de la république et parallèlement sa culture, autrefois très réputée sur du long terme?
Puisque la multitude des rapports commandés par les autorités publiques compétentes, des exposés à la télévision et à la radio, des commentaires écrits dans la presse et dans l’édition par d’éminents spécialistes et même le grand débat national, n’ont toujours pas permis une véritable amélioration du système éducatif, la solution doit se situer à un tout autre niveau : celui des élus de la nation.
Charte pour l’école du XXIe siècle
Passionné depuis quarante ans par l’organisation de l’enseignement scolaire en France, j’ai réfléchi au cours du temps aux nombreux problèmes rencontrés par l’institution Education Nationale. En établissant un parallèle avec le monde sportif et plus précisément le sport olympique rénové par Pierre DE COUBERTIN dont le modèle résiste bien malgré la modernité technologique et l’évolution des nations du globe, je pense que le secret de cette stabilité est conditionné par sa charte olympique basée sur des principes forts et clairs et surtout admis par tous les habitants de la planète.
L’idée m’est alors venue de transposer cela au système éducatif. Ainsi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes solides, des valeurs précises mais surtout admis par tous les citoyens français quels que soient leur sensibilité politique.
Il reviendrait de ce fait aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Parlement et ceux de la commission de la culture du Sénat, d’élaborer par une discussion franche et honnête, d’élaborer une « charte pour l’école du XXIe siècle » et la faire ensuite entériner par les deux Assemblées.
L’intérêt d’une telle action permettrait un encadrement de tous les travaux de spécialistes, des programmes électoraux, des lois d’orientation et de programmation pour permettre à notre système éducatif de se régénérer en profondeur.
Conclusion
Le Président de la République a fait de la refondation de l’Ecole une priorité de son action. Cet engagement s’est traduit, dès le conseil des ministres du 4 juillet, par une communication lançant la concertation « Refondons l’Ecole ». Le gouvernement proposera au Parlement dans les mois à venir une loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole. La refondation de l’Ecole nécessitera l’engagement et le rassemblement de tous.
Ce rassemblement sera vraiment concrétisé par l’élaboration prochaine de « lacharte de l’Ecole du XXI è siècle », qui servira de référentiel à tous les travaux et toutes les rencontres futures en matière d’éducation.
/CV PERSONNEL
Membre de l’association « Les Supélec » 21 avenue Gourgaud BP 904 75 829 PARIS cedex 17
Actions communautaires à SARCELLES depuis 1977
Prix du « Bâtisseur communautaire » au nom du Rabbin PAUL ROITMAN décerné le 18 septembre 2006
Reportage : Plein feux sur Jacques ATLAN dans le journal « L’écho de la communauté de SARCELLES » n°13 – avril 2007.
Actions professionnelles
Rapport de Monsieur BOUEZ inspecteur de l’Académie de PARIS en date du 7 mai 1971 à LUZARCHES.
Rapport de Monsieur HOSPITAL inspecteur principal chargé de la subdivision des lignes de SARCELLES à la Direction Opérationnelle de télécommunication de CERGY PONTOISE le 31 mai 1978
Parution d’un article du NOUVEL OBSERVATEUR dans le n°1977 du 26 septembre au 2 octobre 2002 intitulé « la déferlante des cours particuliers, banc d’essai des sites internet d’aide aux devoirs ».
Sous une photo 15 x 21 représentant Monsieur ATLAN dans l’exercice de sa fonction, on peut lire : Certaines familles modestes zappent les associations et font le choix du soutien privé. Ici, le Centre Enseignement 2000, à SARCELLES.
Passage du Centre Enseignement 2000 dans l’émission télévisée sur France 5 à 8 h 50 intitulée « Descartables à suivre » dans le magazine « Les maternelles » dans la semaine du 05 au 11 avril 2004.
Dépôt à l’Institut National de la Propriété Industriel (INPI) d’un document intitulé « Une innovation pédagogiquesur l’accompagnement scolaire : la méthode Jacques ATLAN », enregistré sous le n° 426616 en date du 09 septembre 2011.
Médaille d’honneur du travail ( promotion du 14 juillet 2013 )
Argent – Vermeil – Or – Grand Or remises par Monsieur François Pupponi Député-Maire de Sarcelles
Plaidoyer pour bâtir le système éducatif
Français du XXIème siècle
par Jacques ATLAN
Malaise de l’école – état des lieux
En 1990 la France faisait partie des tout premiers pays au monde pour la qualité de son école, la renommée de sa culture. Mais 20 ans après, les derniers résultats de l’étude PISA de l’OCDE nous classe au 22ème rang des pays développés en mathématiques, au 27ème rang en sciences et au 22ème rang en lecture. Chacun s’accorde à dire que notre école est à la peine, « à bout de souffle ». A terme, cette régression du niveau français aura des conséquences dramatiques : notre économie et notre culture sont en danger. L’enjeu est important, c’est l’avenir du pays et de sa jeunesse qu’il s’agit.
Echec des réformes proposées
Pourtant, des mesures ont été prises par tous les gouvernements successifs pour tenter de redresser la situation :
* On a assisté depuis le début des années 2000 à d’éternelles négociations avec les syndicats de l’enseignement.
* On a constaté que de nombreuses réformes ont été avortées, inappliquées ou retardées, portant sur des thèmes précis comme la violence, les rythmes et niveaux scolaires, la formation initiale et continue des enseignants.
* On a entendu de nombreux témoignages sur le malaise des enseignants.
* On a eu droit à de nombreuses propositions émanant d’experts renommés.
* On a lu dans la presse de nombreuses mesures pour sauver l’école.
* On a même réalisé un grand débat national sur l’avenir de l’école de septembre 2003 à avril 2004 dont la commission présidée par Monsieur Claude THELOT a été chargée d’organiser et d’en faire la synthèse. La synthèse des débats a été remise au ministre François FILLON en avril 2004 et « lerapport THELOT » a été remis au premier ministre le 12 octobre 2004.
Malgré cela on constate toujours un effondrement de la qualité de l’enseignement en France qui se traduit par la perte de confiance des parents en leur école publique.
Les raison de ces échecs
L’évolution du système éducatif se déroule pratiquement de la manière suivante. A l’occasion d’une campagne électorale nationale, chaque parti politique établit un programme en matière d’éducation, basé sur des slogans qui cherche à plaire au public, de la « poudre aux yeux » du type « l’école de demain ne seraconstruite qu’à travers un dialogue social sincère et volontaire » ou « l’école de la république doitpermettre la réussite de tous les élèves », ou « les élèves doivent entrer au collège avec des bases solidesen français et en mathématiques ». Le parti victorieux promulgue alors une loi d’orientation et de programmation basée sur son programme électoral ; elle sera ensuite votée sans un véritable débat et entraînera inexorablement la dégradation du système éducatif.
Le problème qui se pose est très complexe car toute action corrective rencontre trois difficultés majeures.
* La très grande inertie du système éducatif.
La logique voudrait que les effets de la réforme soient contrôlés rapidement pour permettre des ajustements. Mais hélas, il faut attendre souvent une décennie pour constater le bénéfice ou l’échec de la modification. Je pense tout particulièrement, pour nos jeunes enfants, à la réforme de l’apprentissage de la lecture au cours préparatoire.
*La révolution numérique qui évolue trop rapidement.
La logique voudrait aussi que l’école profite des progrès technologiques pour obtenir de meilleurs résultats pédagogiques. Pourtant, on constate que les élèves régressent en français et mathématiques par manque d’efforts cérébraux. Ils utilisent de plus en plus la machine dont ils ne maîtrisent pas suffisamment le fonctionnement. Ils se contentent souvent « d’un enseignementhorizontal », transmis par la machine pour un particulier en négligeant « l’enseignementvertical » transmis par le maître pour un groupe.
*L’utilisation abusive de certains mots qui sèment la confusion dans leurs applications.
On parle toujours de réussite scolaire ; mais de quelle réussite parle-on ?
On confond souvent les acteurs du système éducatif (l’état, les enseignants, les parents et les enfants) avec les partenaires (monde associatif, services médicaux-sociaux, collectivités locales, justice).
En s’acharnant à vouloir réduire systématiquement les inégalités scolaires, on constate souvent dans les faits leur amplification. Pour que tous les élèves obtiennent un même niveau en français à la sortie de l’école primaire, quel que soit leur aptitude il est normal d’accorder aux élèves faibles un plus grand nombre d’heures d’enseignement de français.
On parle quelquefois de mérite, de rigueur ou d’efforts pour réussir mais dans le même temps on veut supprimer le stress de l’élève en diminuant la charge de travail hebdomadaire et en supprimant les notes et même les examens.
Que faire pour stabiliser le système éducatif dans le temps ?
La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : comment sauver l’école de la république et parallèlement sa culture, autrefois très réputée sur du long terme?
Puisque la multitude des rapports commandés par les autorités publiques compétentes, des exposés à la télévision et à la radio, des commentaires écrits dans la presse et dans l’édition par d’éminents spécialistes et même le grand débat national, n’ont toujours pas permis une véritable amélioration du système éducatif, la solution doit se situer à un tout autre niveau : celui des élus de la nation.
Charte pour l’école du XXIe siècle
Passionné depuis quarante ans par l’organisation de l’enseignement scolaire en France, j’ai réfléchi au cours du temps aux nombreux problèmes rencontrés par l’institution Education Nationale. En établissant un parallèle avec le monde sportif et plus précisément le sport olympique rénové par Pierre DE COUBERTIN dont le modèle résiste bien malgré la modernité technologique et l’évolution des nations du globe, je pense que le secret de cette stabilité est conditionné par sa charte olympique basée sur des principes forts et clairs et surtout admis par tous les habitants de la planète.
L’idée m’est alors venue de transposer cela au système éducatif. Ainsi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes solides, des valeurs précises mais surtout admis par
tous les citoyens français quels que soient leur sensibilité politique.
Il reviendrait de ce fait aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Parlement et ceux de la commission de la culture du Sénat, d’élaborer par une discussion franche et honnête, d’élaborer une « charte pour l’école du XXIe siècle » et la faire ensuite entériner par les deux Assemblées.
L’intérêt d’une telle action permettrait un encadrement de tous les travaux de spécialistes, des programmes électoraux, des lois d’orientation et de programmation pour permettre à notre système éducatif de se régénérer en profondeur.
Conclusion
Le hasard du calendrier devrait conforter mon raisonnement. En effet, le Président de la République a fait de la refondation de l’Ecole une priorité de son action. Cet engagement s’est traduit, dès le conseil des ministres du 4 juillet, par une communication lançant la concertation « Refondons l’Ecole ».
Le gouvernement proposera au Parlement dans les mois à venir une loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole. La refondation de l’Ecole nécessitera l’engagement et le rassemblement de tous. On parle d’une importante concertation car l’avenir de l’école mérite l’attention et la mobilisation de toute la nation.
Elle proposera les grands choix éducatifs nécessaires à notre pays. Elle se penchera sur 4 thèmes à savoir :
– La réussite scolaire pour tous
– Les élèves au cœur de la refondation
– Un système éducatif juste et efficace
– Des personnels formés et reconnus
Je reste sceptique sur le résultat de cette nouvelle concertation dont la méthodologie n’a toujours pas été modifiée et inquiet d’une régression continue du système éducatif. En plus, il faudra attendre quelques années pour connaître son bénéfice ou son échec.
En conclusion, je formule le vœu de la création prochaine de « la charte de l’Ecole du XXI è siècle », qui servira de référentiel à tous les travaux et toutes les rencontres futures en matière d’éducation.
Comment bâtir efficacement l’Ecole Républicaine du XXIème
Dans une société dite « homogène » c’est-à-dire où tous les citoyens vivent suivants des règles de vie bien établies, des traditions bien enracinées, transmises de génération en génération, l’Etat gère le ministère de l’éducation nationale selon des principes connus et admis par tous ses membres.
Dans une société devenue « hétérogène » notamment par la mondialisation où surgissent de nombreuses traditions qui peuvent quelquefois s’opposées, la gestion du « dit » ministère devient très complexe à administrer.
Parmi les nombreux exemples, on peut citer l’enseignement de l’histoire de France, l’apprentissage de la lecture, la baisse constante des programmes scolaires pour faire réussir le plus grand nombre d’élèves.
Aussi, pour trouver aujourd’hui dans le domaine de l’éducation nationale une parade à cette situation inextricable, il est obligatoire de faire la distinction entre l’Etat Nation qui doit établir les grands principes fondateurs de l’école du XXIème siècle et entre l’Etat gestion du Système Educatif Français (SèF) qui les appliquera scrupuleusement au quotidien.
Si ce dédoublement est bien réalisé, on aura réussi à établir le lien permanent entre le riche héritage culturel français, connu et apprécié par le monde entier, et la vision futuriste liée à l’ère du numérique.
Le monopole de l’Etat en matière d’enseignement débouchera sur l’ouverture du pluralisme avec des écoles issues de la société civile dont le projet d’école sera agréé par contrat avec l’Etat gestion sous la forme d’un « cahier des charges » garantissant les principes fondateurs et permettant une surveillance continue.
En conclusion, pour bâtir l’Ecole Républicaine du nouveau siècle, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes qui ont fait la grandeur de la France en matière d’éducation et culture, sur des valeurs précises et admises par tous les citoyens français quel que soit leur sensibilité politique.
Cette assise pourrait être matérialisée par l’élaboration d’une « charte nationale » conçue par les élus de la Nation, sous la conduite d’un candide.
Une telle action permettra
* de régénérer le système éducatif en profondeur pour faire en sorte que tout ministre de l’éducation national poursuivra l’œuvre de son prédécesseur avec sa propre sensibilité politique.
* de transmettre, avec une grande stabilité, un enseignement diversifié, capable de donner à la société, le haut niveau scientifique et d’expertise dont a besoin tout pays moderne et aux individus leur meilleur chance d’aller au bout de leur potentialité et d’évoluer dans le monde professionnel de leur choix.
* de rapprocher tous les citoyens pour un mieux vivre ensemble dans une bonne harmonie avec l’esprit républicain compris par tous.
Education nationale : les raisons d’une dégradation permanente et
l’espoir d’une efficace refondation
/Plaidoyer pour une refonte du système éducatif français pour le XXIème siècle
1) Malaise de l’école-état des lieux
En 1990, la France faisait partie des tous premiers pays au monde pour la qualité de son école et la renommée de sa culture. Mais 22 ans après, en juillet 2012, les derniers résultats de l’étude PISA de l’OCDE nous classe au 22è rang des pays développés en mathématiques, au 27è rang en sciences, au 22è rang en lecture.
Chacun s’accorde à dire que notre école est à la « peine », « à bout de souffle ». A terme, cette régression foudroyante du système éducatif français que nous désignerons par le sigle «SèF», aura des conséquences dramatiques sur notre économie par un chômage intensif et sur notre culture, avec une baisse du rayonnement français dans le monde.
L’enjeu est donc important car il s’agit de l’avenir du pays et surtout de sa jeunesse. La mondialisation contribue à un melting-pot de population d’origine très variée ; il est aujourd’hui primordial de vivre tous ensemble en bonne intelligence, car il en va de l’avenir de nos villes, de nos régions, en un mot de notre pays. Il est donc plus nécessaire que jamais, de donner à la France, un système éducatif qui aidera à former nos jeunes pour obtenir une harmonie qui règne en maître selon l’esprit républicain définie sur le fronton de l’Assemblée Nationale : « Liberté-Egalité-Fraternité ».Beaucoup de citoyens rajoutent maintenant, le terme de Laîcité. On aura l’occasion dans la suite de l’exposé d’en développer les raisons.
Avant de développer la méthodologie d’une refonte complète, il est nécessaire d’analyser les raisons de cette chute dans le classement.
2) Les raisons de la lente dégradation
Pour comprendre la régulière régression, il faut au préalable établir un petit historique. Après la seconde guerre mondiale, le « SèF » jouissait d’une très grande renommée, reconnue mondialement avec un enseignement basé sur le principe du passage de la théorie d’une question, vers les applications pratiques, dans toutes les matières étudiées. Il en était de l’insistance de la culture dans tous les apprentissages envisagés au fil des classes.
Toutefois, cet enseignement quelque peu élitiste avec de nombreux examens difficiles, pour placer les élèves dans les multiples filières dès le jeune âge, allait-il convenir aux enfants issus du baby-boom ? La réponse étant négative, il a été
décidé d’envisager un collège unique jusqu’à la classe de troisième, pour permettre aux élèves de suivre un enseignement commun jusqu’à l’âge de seize ans (réforme HABY en 1975 conçue par le ministre de l’éducation de l’époque).
Devant le nombre important d’élèves en difficulté au cours préparatoire pour l’apprentissage de la lecture et face au redoublement, les ministres de tout bord, ont baissé les niveaux exigés initialement dans le programme de chaque classe.
On pense notamment à l’apprentissage de la lecture par la méthode dite « globale » pour remplacer la méthode « syllabique ». Tout le monde reconnait aujourd’hui l’ampleur des dégâts sur une génération. On pense également à la diminution de l’enseignement progressive d’abord du grec puis du latin jusqu’à leur suppression. On a renoncé à noter les dictées devant le nombre de fautes décelées. Il faut se rappeler que la note zéro était synonyme d’élimination au certificat d’études, à partir du 1er février 1924.
A l’examen de français au baccalauréat, l’orthographe a perdu de son importance pour l’obtention de la note.
Curieusement, pour bien montrer le succès de la loi HABY, il a été envisager d’amener plus de 80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat par loi CHEVENEMENT en 1985.
En résumé, pendant plus de 30 ans, on a réalisé, par des réformes successives, pensant de bonne foi à réussir un enseignement de masse, à scolariser tous les enfants en supprimant progressivement le redoublement, en les ménageant durant leur cursus scolaire pour leur éviter le stress et en leur attribuant en bout de course un diplôme sans valeur dans la plupart des cas, qui permet l’entrée à l’université. Le résultat est tout simplement décevant tous les efforts déployés par les gouvernements successifs du pays.
3) Echecs des réformes successives
Des mesures ont été prises par tous les gouvernements successifs jusqu’à ce jour, toute tendance politique confondue, pour tenter de redresser la situation du moment.
* On assisté depuis le début des années 2000 à d’interminables négociations avec les syndicats de l’enseignement.
* On a constaté que de nombreuses réformes ont été avortées, inappliquées ou retardées, portant sur des thèmes précis comme la violence, les rythmes scolaires, les programmes, la formation initiale ou continue des enseignants.
* On a entendu de nombreux témoignages sur le malaise des enseignants.
* On a eu droit à la publication de nombreux ouvrages émanant d’experts renommés.
* On a lu dans la presse, de nombreux articles proposant des mesures pour sauver l’école.
On a même réalisé un grand débat national sur l’avenir de l’école de septembre 2003 à avril 2004, dont un rapport de la commission
présidée par Monsieur Claude THELOT, a été remis au Premier Ministre le 12 octobre 2004.
Malgré cela, on constate toujours un effondrement inexorable de la qualité de l’enseignement en France qui se traduit par une perte de confiance en leur école.
En définitif, on voit bien l’impuissance de tous les gouvernements depuis une trentaine d’années pour obtenir un véritable changement, à faire bouger « le mammouth » selon l’expression du ministre de l’éducation nationale Monsieur Claude ALLEGRE.
Pourquoi un tel immobilisme ? La réponse est dans la manière du déroulement de toute réforme. A l’occasion d’une campagne électorale nationale, chaque parti politique établi pour son candidat un programme en matière d’éducation, basé sur des slogangs qui cherchent à plaire au public, de la « poudre aux yeux », du type « l’école de demain ne sera construite qu’à travers un dialogue social volontaire » ou encore « l’école de la République doit permettre la réussite detous les élèves » ou encore « les élèves doivent entrer au collège avec des bases solides en français et en mathématiques ».
L’idée m’est venue de transposer cela au Système Educatif Français. Aussi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’il repose sur des principes simples, des valeurs telles que le mérite, l’effort mais aussi l’autorité et le classement admis par tous les citoyens français quel que soit leur étiquette politique
Lettre ouverte adressée au futur 25ème président de la République Française pour bâtir le Système Educatif Français du XXIème siècle.
J’ai l’honneur de vous écrire aujourd’hui sur le thème de l’école pour apporter une approche nouvelle afin de la moderniser en profondeur et la rendre enfin appréciée par l’ensemble des français. J’aime parler de cette école qui m’a permis d’accéder à l’Ecole Supérieure d’Electricité, à partir d’un milieu familial de conditions modestes. Cette action aura une incidence sur la laicité qui a toujours exigé beaucoup d’intelligence dans son application et sur l’intégration des futurs étrangers dans le giron national.
Passionné depuis 40 ans par l’organisation de l’enseignement scolaire en France, j’ai réfléchi au cours de mon parcours professionnel, aux divers problèmes rencontrés par l’institution « Education nationale ». J’ai eu l’avantage de fréquenter parallèlement le monde de l’entreprise et celui de l’enseignement :
– Ingénieur ESE à la société ALCATEL (direction automatisme) ;
Elève-stagiaire à l’EDF et à la SNCF ;
formateur en entreprises ;
professeur de mathématiques et physique-chimie à l’éducation nationale, avec une inspection de Monsieur BOUEZ, inspecteur de l’Académie de Paris qui signale dans son rapport en date du 7 mai 1971, je le cite, «avoir pris plaisir à visiter cette classe où Monsieur ATLAN a montré unremarquable dynamisme « et ou « il souhaite à ce maitre, ingénieur de formation de réussir dans ses projets d’avenir »
professeur d’électricité et mécanique dans le cadre du service militaire ;
directeur fondateur du Centre Enseignement 2000 à Sarcelles.
Ainsi la conjonction de ma formation d’ingénieur et d’enseignant m’a conduit à concilier organisation et pédagogie.
Cette approche que je souhaite développer, est basée sur 4 idées maîtresses :
– comparer le Système Educatif Français à une grande entreprise avec entre autre, son bureau d’étude, sa chaîne de production et son service contrôle-qualité ;
– considérer l’Education Nationale, le « mammouth » selon l’expression de Monsieur Claude ALLEGRE ministre de l’éducation nationale en 1997, comme un système physique composé d’éléments en relation entre eux et évoluant dans le temps. Il faudra définir un repère avec ses éléments de base, et rechercher ses éléments invariants.
– établir un parallèle avec le monde sportif olympique toujours en pleine évolution positive, et surtout sans contestation de la part de tous ses membres.
– rapprocher les personnes qui rêvent du patrimoine éducatif et culturel français et celles qui pensent au changement à tout prix en arguant l’introduction de l’ère numérique.
Les débats télévisés pour l’élection présidentielle de mai 2017 ont montré l’attachement de tous les futurs candidats, toutes sensibilités politiques confondues au monde de l’école. Ils rappellent que l’école est un lieu de mixité sociale qui doit transmettre à nos enfants savoir et savoir-faire et assurer leur éducation. Ils s’accordent aussi à reconnaître que les problèmes ont surgi depuis une trentaine d’années, c’est-à-dire selon moi, après la mise en place de la réforme HABY du collège unique en 1975, et qu’ils se sont développés malgré le souci constant des Présidents et Ministres de l’éducation nationale successifs d’apporter des réformes pour tenter de redresser la situation.
Cependant, tous les candidats à cette élection considère que le Système Educatif Français est en bonne voie d’amélioration et qu’en y apportant quelques touches spécifiques, la partie sera gagnée. On peut en citer quelques unes :
– la limitation du nombre d’élèves dans une classe du primaire ;
– la création d’un grand service public pour la petite enfance ;
– le renforcement de l’instruction civique et moral ;
– la revalorisation de l’apprentissage ;
– la réorganisation de l’enseignement supérieur après celle du primaire et du secondaire ;
– la désorganisation de l’apprentissage à l’école primaire et secondaire ;
– la création d’un service public de l’aide au devoir ;
– la nécessité de prévoir 2 enseignants par classe au collège ;
– l’amélioration des conditions de travail de l’ensemble du corps professoral pour éviter actuellement la forte hausse du taux de démission ;
– l’entrée des élèves au collège avec des bases solides en mathématiques et français – l’augmentation du budget de l’éducation nationale…
Au moment où vous allez prendre votre nouvelle fonction, vous devez relever un défi dont l’enjeu est important à savoir l’avenir du pays et celui de sa jeunesse. En effet, jusqu’en 1990, la France faisait partie des tous premiers pays du monde pour la qualité de son école et la renommée de sa culture. Aujourd’hui, les derniers résultats de l’OCDE de l’étude PISA, nous classe au 27ème rang sur 72.
Vous devez savoir que les décisions réalisées en début de votre quinquennat rencontreront 3 difficultés majeures :
– la grande inertie du système éducatif :
La logique voudrait que les effets de la réforme soient contrôlés rapidement pour permettre des ajustements. Mais hélas, il faut attendre souvent une décennie pour constater le bénéfice ou l’échec de la modification.
– la révolution numérique qui évolue trop rapidement :
La logique voudrait aussi que l’école profite du progrès technologique pour obtenir de meilleurs résultats pédagogiques. Pourtant on constate que les élèves régressent en français et en mathématiques, par manque d’efforts cérébraux, avec pourtant une forte baisse du niveau exigé.
– l’utilisation abusive de certains mots qui sèment la confusion dans leur application
On parle toujours de réussite scolaire, mais de quelle réussite parle-t-on ?
En s’acharnant à vouloir réduire systématiquement les inégalités scolaires, on constate souvent dans les faits à long terme, leur amplification.
On parle quelquefois de mérite, de rigueur ou d’effort pour réussir, mais dans le même temps on veut supprimer le stress de l’élève en diminuant la charge de travail hebdomadaire et en supprimant les notes et même les examens.
Pour contourner ces obstacles vous devez appliquer une méthode différente de celle de vos prédécesseurs pour éviter la dégradation constante de notre inestimable patrimoine. Citons comme exemple le lancement par Monsieur François HOLLANDE de la concertation «Refondons l’école », basée sur les 4 thèmes suivants :
– La réussite scolaire pour tous
– Les élèves au cœur de la refondation
– Un système éducatif juste et efficace
– Des personnels formés et reconnus
On peut pratiquement dire qu’après 5 ans d’action, il s’en est suivi aucun effet appréciable. La raison réside dans le fait que les débats restent toujours stériles.
Devant ce constat désolant, on peut pourtant apporter un réel espoir en définissant une méthodologie de refondation basée sur les idées maîtresses exposées plus haut.
Comparer le Système Educatif Français à une grande entreprise
Toute entreprise doit définir avec précision le bureau d’études avant de lancer la production, afin d’éviter des distorsions en sortie de chaîne. Pour définir le bureau d’études de l’Education Nationale, ce fameux « mammouth » selon l’expression de Monsieur Claude ALLEGRE, il faut d’abord constater qu’en une quarantaine d’années, le monde a considérablement évolué. Aussi, il est nécessaire d’établir une étude comparée avant et après l’année 1980.
Jusqu’en 1980, la société française est « homogène », c’est-à-dire où tous les citoyens vivent en harmonie, suivant des règles de vie bien établies, des traditions bien enracinées et transmises de génération en génération. Les enfants sont heureux d’aller en classe où domine pourtant beaucoup d’autorité et sortent du monde scolaire avec un niveau très précis pour affronter le monde du travail. Leurs parents, qui jouent le rôle de service contrôle-qualité dans cette affaire, sont très satisfaits des enseignants.
– A partir de l‘année 1980, la mondialisation commence à engendrer une société « hétérogène » et àfissurer le système éducatif. Les français, après mai 68 changent de comportement dans leur manière de vivre et penser. Les immigrés, qui viennent maintenant, ne connaissent plus les valeurs du pays d’accueil comme leurs aînés. Il s’en suit des problèmes de voisinage.
Tout le monde pense que l’école constitue un élément unificateur pour « un bon vivre ensemble », et que les enfants réussissent automatiquement comme leurs aînés.
Malheureusement on voit que les différentes réformes prises par tous les gouvernements successifs ne font qu’augmenter les inégalités scolaires.
Aussi, pour trouver aujourd’hui une parade à cette situation inextricable dans le domaine de l’éducation nationale, il est obligatoire de rebâtir le système éducatif français avec un nouveau bureau d’études. Pour y parvenir, il est nécessaire de dédoubler le mot « Etat », en faisant la distinction entre « l’Etat nation » qui doit établir les grands principes fondateurs de l’école du XXIème siècle et « l’Etat gestion » qui doit les appliquer scrupuleusement au quotidien suivant un «cahier des charges».
On voit bien que la réorganisation de « l’Etat nation » se situe au niveau des élus de la République qui doivent élaborer, lors de la nouvelle Assemblée Nationale, une charte garantissant les grands principes immuables dans le temps, qui doivent garantir le riche patrimoine de la France dans le monde moderne du numérique.
Si le dédoublement est bien réalisé, on aura réussi à établir le lien permanent entre le riche héritage culturel français, connu et apprécié par le monde entier et la vision futuriste liée à l’ère du numérique, et prévoir la notion de pluralisme du Système Educatif Français.
Etudier le système Educatif Français à la manière d’un système physique
Tout système physique comporte un nombre précis d’éléments. Aussi, il est indispensable de dénombrer tous les acteurs du système à savoir les enseignants, l’Etat, les parents d’élèves, les élèves, les professionnels de maintenance.
Pour chacun d’eux, il faut étudier leurs droits et devoirs pour favoriser des relations qui les unissent en vue de rechercher un point d’équilibre.
Tout système physique évolue dans le temps, avec constamment la recherche des éléments invariants pour éviter de le dénaturer. Pour la refondation, il faudra déterminer un patrimoine constant qui définit le modèle français reconnu par toutes les nations du globe.
Dans tout système physique chaque élément est rattaché à des éléments de base. Dans le cas qui nous occupe, tous les problèmes qui pourront surgir dans le temps, seront décomposés à partir des grands principes définis par les élus de la nation. Il s’en suivra une résolution plus aisée.
Etablir un parallèle avec le monde sportif olympique
En établissant un parallèle avec le monde sportif et plus précisément le sport olympique rénové par Pierre DE COUBERTIN dont le modèle résiste bien malgré la modernité technologique et l’évolution des nations du globe, je pense que le secret de cette stabilité est conditionné par sa charte olympique basée sur des principes forts et clairs et surtout admis par tous les habitants de la planète.
L’idée m’est alors venue de transposer cela au système éducatif. Ainsi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes solides, des valeurs précises mais surtout admis par tous les citoyens français quels que soient leur sensibilité politique.
Il reviendrait de ce fait aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Parlement et ceux de la commission de la culture du Sénat, d’élaborer par une discussion franche et honnête, d’élaborer une « charte pour l’école du XXIe siècle » et la faire ensuite entériner par les deux Assemblées.
En conclusion, l’intérêt de cette approche de refondation permettrait :
de régénérer le Système Educatif Français en profondeur pour faire en sorte que tout Ministre de l’Education Nationale poursuivra l’œuvre de son prédécesseur avec sa propre sensibilité politique.
de transmettre, avec une grande stabilité, un enseignement diversifié, capable de donner à la société, le haut niveau scientifique et d’expertise dont a besoin tout pays moderne et aux individus leur meilleur chance d’aller au bout de leur potentialité et d’évoluer dans le monde professionnel de leur choix
de rapprocher tous les citoyens pour mieux vivre ensemble dans une bonne harmonie avec l’esprit républicain compris par tous
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute considération.
Jacques ATLAN
/LETTRE AU PRESIDENT
Lettre ouverte adressée au futur 25ème président de la République Française pour bâtir le Système Educatif Français du XXIème siècle.
J’ai l’honneur de vous écrire aujourd’hui sur le thème de l’école pour apporter une approche nouvelle afin de la moderniser en profondeur et la rendre enfin appréciée par l’ensemble des français. J’aime parler de cette école qui m’a permis d’accéder à l’Ecole Supérieure d’Electricité, à partir d’un milieu familial de conditions modestes. Cette action aura une incidence sur la laicité qui a toujours exigé beaucoup d’intelligence dans son application et sur l’intégration des futurs étrangers dans le giron national.
Passionné depuis 40 ans par l’organisation de l’enseignement scolaire en France, j’ai réfléchi au cours de mon parcours professionnel, aux divers problèmes rencontrés par l’institution « Education nationale ». J’ai eu l’avantage de fréquenter parallèlement le monde de l’entreprise et celui de l’enseignement :
– Ingénieur ESE à la société ALCATEL (direction automatisme) ;
Elève-stagiaire à l’EDF et à la SNCF ;
formateur en entreprises ;
professeur de mathématiques et physique-chimie à l’éducation nationale, avec une inspection de Monsieur BOUEZ, inspecteur de l’Académie de Paris qui signale dans son rapport en date du 7 mai 1971, je le cite, «avoir pris plaisir à visiter cette classe où Monsieur ATLAN a montré unremarquable dynamisme « et ou « il souhaite à ce maitre, ingénieur de formation de réussir dans ses projets d’avenir »
professeur d’électricité et mécanique dans le cadre du service militaire ;
directeur fondateur du Centre Enseignement 2000 à Sarcelles.
Ainsi la conjonction de ma formation d’ingénieur et d’enseignant m’a conduit à concilier organisation et pédagogie.
Cette approche que je souhaite développer, est basée sur 4 idées maîtresses :
– comparer le Système Educatif Français à une grande entreprise avec entre autre, son bureau d’étude, sa chaîne de production et son service contrôle-qualité ;
– considérer l’Education Nationale, le « mammouth » selon l’expression de Monsieur Claude ALLEGRE ministre de l’éducation nationale en 1997, comme un système physique composé d’éléments en relation entre eux et évoluant dans le temps. Il faudra définir un repère avec ses éléments de base, et rechercher ses éléments invariants.
– établir un parallèle avec le monde sportif olympique toujours en pleine évolution positive, et surtout sans contestation de la part de tous ses membres.
rapprocher les personnes qui rêvent du patrimoine éducatif et culturel français et celles qui pensent au changement à tout prix en arguant l’introduction de l’ère numérique.
Les débats télévisés pour l’élection présidentielle de mai 2017 ont montré l’attachement de tous les futurs candidats, toutes sensibilités politiques confondues au monde de l’école. Ils rappellent que l’école est un lieu de mixité sociale qui doit transmettre à nos enfants savoir et savoir-faire et assurer leur éducation. Ils s’accordent aussi à reconnaître que les problèmes ont surgi depuis une trentaine d’années, c’est-à-dire selon moi, après la mise en place de la réforme HABY du collège unique en 1975, et qu’ils se sont développés malgré le souci constant des Présidents et Ministres de l’éducation nationale successifs d’apporter des réformes pour tenter de redresser la situation.
Cependant, tous les candidats à cette élection considère que le Système Educatif Français est en bonne voie d’amélioration et qu’en y apportant quelques touches spécifiques, la partie sera gagnée. On peut en citer quelques unes :
– la limitation du nombre d’élèves dans une classe du primaire ;
– la création d’un grand service public pour la petite enfance ;
– le renforcement de l’instruction civique et moral ;
– la revalorisation de l’apprentissage ;
– la réorganisation de l’enseignement supérieur après celle du primaire et du secondaire ;
– la désorganisation de l’apprentissage à l’école primaire et secondaire ;
– la création d’un service public de l’aide au devoir ;
– la nécessité de prévoir 2 enseignants par classe au collège ;
– l’amélioration des conditions de travail de l’ensemble du corps professoral pour éviter actuellement la forte hausse du taux de démission ;
– l’entrée des élèves au collège avec des bases solides en mathématiques et français – l’augmentation du budget de l’éducation nationale…
Au moment où vous allez prendre votre nouvelle fonction, vous devez relever un défi dont l’enjeu est important à savoir l’avenir du pays et celui de sa jeunesse. En effet, jusqu’en 1990, la France faisait partie des tous premiers pays du monde pour la qualité de son école et la renommée de sa culture. Aujourd’hui, les derniers résultats de l’OCDE de l’étude PISA, nous classe au 27ème rang sur 72.
Vous devez savoir que les décisions réalisées en début de votre quinquennat rencontreront 3 difficultés majeures :
– la grande inertie du système éducatif :
La logique voudrait que les effets de la réforme soient contrôlés rapidement pour permettre des ajustements. Mais hélas, il faut attendre souvent une décennie pour constater le bénéfice ou l’échec de la modification.
– la révolution numérique qui évolue trop rapidement :
La logique voudrait aussi que l’école profite du progrès technologique pour obtenir de meilleurs résultats pédagogiques. Pourtant on constate que les élèves régressent en français et en mathématiques, par manque d’efforts cérébraux, avec pourtant une forte baisse du niveau exigé.
– l’utilisation abusive de certains mots qui sèment la confusion dans leur application
On parle toujours de réussite scolaire, mais de quelle réussite parle-t-on ?
En s’acharnant à vouloir réduire systématiquement les inégalités scolaires, on constate souvent dans les faits à long terme, leur amplification.
On parle quelquefois de mérite, de rigueur ou d’effort pour réussir, mais dans le même temps on veut supprimer le stress de l’élève en diminuant la charge de travail hebdomadaire et en supprimant les notes et même les examens.
Pour contourner ces obstacles vous devez appliquer une méthode différente de celle de vos prédécesseurs pour éviter la dégradation constante de notre inestimable patrimoine. Citons comme exemple le lancement par Monsieur François HOLLANDE de la concertation «Refondons l’école », basée sur les 4 thèmes suivants :
– La réussite scolaire pour tous
– Les élèves au cœur de la refondation
– Un système éducatif juste et efficace
– Des personnels formés et reconnus
On peut pratiquement dire qu’après 5 ans d’action, il s’en est suivi aucun effet appréciable. La raison réside dans le fait que les débats restent toujours stériles.
Devant ce constat désolant, on peut pourtant apporter un réel espoir en définissant une méthodologie de refondation basée sur les idées maîtresses exposées plus haut.
Comparer le Système Educatif Français à une grande entreprise
Toute entreprise doit définir avec précision le bureau d’études avant de lancer la production, afin d’éviter des distorsions en sortie de chaîne. Pour définir le bureau d’études de l’Education Nationale, ce fameux « mammouth » selon l’expression de Monsieur Claude ALLEGRE, il faut d’abord constater qu’en une quarantaine d’années, le monde a considérablement évolué. Aussi, il est nécessaire d’établir une étude comparée avant et après l’année 1980.
Jusqu’en 1980, la société française est « homogène », c’est-à-dire où tous les citoyens vivent en harmonie, suivant des règles de vie bien établies, des traditions bien enracinées et transmises de génération en génération. Les enfants sont heureux d’aller en classe où domine pourtant beaucoup d’autorité et sortent du monde scolaire avec un niveau très précis pour affronter le monde du travail. Leurs parents, qui jouent le rôle de service contrôle-qualité dans cette affaire, sont très satisfaits des enseignants.
– A partir de l‘année 1980, la mondialisation commence à engendrer une société« hétérogène » et àfissurer le système éducatif. Les français, après mai 68 changent de comportement dans leur manière de vivre et penser. Les immigrés, qui viennent maintenant, ne connaissent plus les valeurs du pays d’accueil comme leurs aînés. Il s’en suit des problèmes de voisinage.
Tout le monde pense que l’école constitue un élément unificateur pour
« un bon vivre ensemble », et que les enfants réussissent automatiquement comme leurs aînés.
Malheureusement on voit que les différentes réformes prises par tous les gouvernements successifs ne font qu’augmenter les inégalités scolaires.
Aussi, pour trouver aujourd’hui une parade à cette situation inextricable dans le domaine de l’éducation nationale, il est obligatoire de rebâtir le système éducatif français avec un nouveau bureau d’études. Pour y parvenir, il est nécessaire de dédoubler le mot « Etat », en faisant la distinction entre « l’Etat Nation » qui doit établir les grands principes fondateurs de l’école du XXIème siècle et
« l’Etat Gestion » qui doit les appliquer scrupuleusement au quotidien suivant un «cahier des charges».
On voit bien que la réorganisation de « l’Etat Nation » se situe au niveau des élus de la République qui doivent élaborer, lors de la nouvelle Assemblée Nationale, une charte garantissant les grands principes immuables dans le temps, qui doivent garantir le riche patrimoine de la France dans le monde moderne du numérique.
Si le dédoublement est bien réalisé, on aura réussi à établir le lien permanent entre le riche héritage culturel français, connu et apprécié par le monde entier et la vision futuriste liée à l’ère du numérique, et prévoir la notion de pluralisme du Système Educatif Français.
Etudier le système Educatif Français à la manière d’un système physique
Tout système physique comporte un nombre précis d’éléments. Aussi, il est indispensable de dénombrer tous les acteurs du système à savoir les enseignants, l’Etat, les parents d’élèves, les élèves, les professionnels de maintenance.
Pour chacun d’eux, il faut étudier leurs droits et devoirs pour favoriser des relations qui les unissent en vue de rechercher un point d’équilibre.
Tout système physique évolue dans le temps, avec constamment la recherche des éléments invariants pour éviter de le dénaturer. Pour la refondation, il faudra déterminer un patrimoine constant qui définit le modèle français reconnu par toutes les nations du globe.
Dans tout système physique chaque élément est rattaché à des éléments de base. Dans le cas qui nous occupe, tous les problèmes qui pourront surgir dans le temps, seront décomposés à partir des grands principes définis par les élus de la nation. Il s’en suivra une résolution plus aisée.
Etablir un parallèle avec le monde sportif olympique
En établissant un parallèle avec le monde sportif et plus précisément le sport olympique rénové par Pierre DE COUBERTIN dont le modèle résiste bien malgré la modernité technologique et l’évolution des nations du globe, je pense que le secret de cette stabilité est conditionné par sa charte olympique basée sur des principes forts et clairs et surtout admis par tous les habitants de la planète.
L’idée m’est alors venue de transposer cela au système éducatif. Ainsi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes solides, des valeurs précises mais surtout admis par tous les citoyens français quels que soient leur sensibilité politique.
Il reviendrait de ce fait aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Parlement et ceux de la commission de la culture du Sénat, d’élaborer par une discussion franche et honnête, d’élaborer une « charte pour l’école du XXIe siècle » et la faire ensuite entériner par les deux Assemblées.
En conclusion, l’intérêt de cette approche de refondation permettrait :
de régénérer le Système Educatif Français en profondeur pour faire en sorte que tout Ministre de l’Education Nationale poursuivra l’œuvre de son prédécesseur avec sa propre sensibilité politique.
de transmettre, avec une grande stabilité, un enseignement diversifié, capable de donner à la société, le haut niveau scientifique et d’expertise dont a besoin tout pays moderne et aux individus leur meilleur chance d’aller au bout de leur potentialité et d’évoluer dans le monde professionnel de leur choix
de rapprocher tous les citoyens pour mieux vivre ensemble dans une bonne harmonie avec l’esprit républicain compris par tous
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute considération.
/METHODES Jacques ATLAN
Document sur l’origine de la méthode Jacques ATLAN
Jacques ATLAN est diplômé de l’Ecole Supérieure d’Electricité (Sup Elec) promotion 1965.
Elève ingénieur, il effectue deux stages en entreprises qui l’ont beaucoup marqué.
Mais sa véritable vocation qu’est l’enseignement, il la découvre lors de son service militaire, en effectuant un « Volontariat Enseignement » au lycée technique de SOUSSE en TUNISIE en tant que professeur d’électricité et de mécanique.
Alors que son diplôme d’ingénieur le destinait à occuper de hautes fonctions dans l’industrie de centrales nucléaires, il quitte le département « AUTOMATISMES » à la société ALCATEL, et choisit d’enseigner les mathématiques dites « modernes » et les sciences physiques aux lycées de SARCELLES, d’ENGHIEN-LES-BAINS et de LUZARCHES dans le Val d’Oise.
C’est à partir de 1971 que germe l’idée d’introduire la notion d’automatisme dans le monde de l’enseignement et en particulier d’accompagner l’enfant tout au long de sa scolarité en dehors de la classe, sur le modèle de la marche d’un train, d’un avion, d’une centrale électrique ou plus généralement d’un système.
Lors d’une inspection en date du 7 mai 1971, il expose cette idée à Monsieur BOUEZ, inspecteur de l’Académie de PARIS qui signale dans son rapport, je le cite, « avoir pris plaisir à visiter cette classe où Monsieur ATLAN a montré un remarquable dynamisme » et ou « il souhaite, à ce maître, ingénieur de formation, de réussir dans ces projets d’avenir ».
A cette date, la méthode Jacques ATLAN, qui consiste à accompagner les élèves après la classe, du cours préparatoire aux baccalauréats d’une manière individualisée, était née.
Cette méthode est appliquée au CENTRE ENSEIGNEMENT 2000 à SARCELLES depuis janvier1975.
Elle a été déposée à l’INPI en septembre 2011.
/Plaidoyer pour bâtir le système éducatif français du XXIème siècle
Malaise de l’école – état des lieux Juillet 2012
En 1990 la France faisait partie des tout premiers pays au monde pour la qualité de son école, la renommée de sa culture. Mais 20 ans après, les derniers résultats de l’étude PISA de l’OCDE nous classe au 22ème rang des pays développés en mathématiques, au 27ème rang en sciences et au 22ème rang en lecture. Chacun s’accorde à dire que notre école est à la peine, « à bout de souffle ». A terme, cette régression du niveau français aura des conséquences dramatiques : notre économie et notre culture sont en danger. L’enjeu est important, c’est l’avenir du pays et de sa jeunesse qu’il s’agit.
Echec des réformes proposées
Pourtant, des mesures ont été prises par tous les gouvernements successifs pour tenter de redresser la situation :
* On a assisté depuis le début des années 2000 à d’éternelles négociations avec les syndicats de l’enseignement.
* On a constaté que de nombreuses réformes ont été avortées, inappliquées ou retardées, portant sur des thèmes précis comme la violence, les rythmes et niveaux scolaires, la formation initiale et continue des enseignants.
* On a entendu de nombreux témoignages sur le malaise des enseignants.
* On a eu droit à de nombreuses propositions émanant d’experts renommés.
* On a lu dans la presse de nombreuses mesures pour sauver l’école.
* On a même réalisé un grand débat national sur l’avenir de l’école de septembre 2003 à avril 2004 dont la commission présidée par Monsieur Claude THELOT a été chargée d’organiser et d’en faire la synthèse. La synthèse des débats a été remise au ministre François FILLON en avril 2004 et « le rapport THELOT » a été remis au premier ministre le 12 octobre 2004.
Malgré cela on constate toujours un effondrement de la qualité de l’enseignement en France qui se traduit par la perte de confiance des parents en leur école publique.
Les raison de ces échecs
L’évolution du système éducatif se déroule pratiquement de la manière suivante. A l’occasion d’une campagne électorale nationale, chaque parti politique établit un programme en matière d’éducation, basé sur des slogans qui cherche à plaire au public, de la « poudre aux yeux » du type « l’école de demain ne sera construite qu’à travers un dialogue social sincère et volontaire » ou « l’école de la république doit permettre la réussite de tous les élèves », ou « les élèves doivent entrer au collège avec des bases solides en français et en mathématiques ». Le parti victorieux promulgue alors une loi d’orientation et de programmation basée sur son programme électoral ; elle sera ensuite votée sans un véritable débat et entraînera inexorablement la dégradation du système éducatif.
Le problème qui se pose est très complexe car toute action corrective rencontre trois difficultés majeures.
* La très grande inertie du système éducatif.
La logique voudrait que les effets de la réforme soient contrôlés rapidement pour permettre des ajustements. Mais hélas, il faut attendre souvent une décennie pour constater le bénéfice ou l’échec de la modification. Je pense tout particulièrement, pour nos jeunes enfants, à la réforme de l’apprentissage de la lecture au cours préparatoire.
* La révolution numérique qui évolue trop rapidement.
La logique voudrait aussi que l’école profite des progrès technologiques pour obtenir de meilleurs résultats pédagogiques. Pourtant, on constate que les élèves régressent en français et mathématiques par manque d’efforts cérébraux. Ils utilisent de plus en plus la machine dont ils ne maîtrisent pas suffisamment le fonctionnement. Ils se contentent souvent « d’un enseignement horizontal », transmis par la machine pour un particulier en négligeant « l’enseignementvertical » transmis par le maître pour un groupe.
*L’utilisation abusive de certains mots qui sèment la confusion dans leurs applications.
On parle toujours de réussite scolaire ; mais de quelle réussite parle-on ?
On confond souvent les acteurs du système éducatif (l’état, les enseignants, les parents et les enfants) avec les partenaires (monde associatif, services médicaux-sociaux, collectivités locales, justice).
En s’acharnant à vouloir réduire systématiquement les inégalités scolaires, on constate souvent dans les faits leur amplification. Pour que tous les élèves obtiennent un même niveau en français à la sortie de l’école primaire, quel que soit leur aptitude il est normal d’accorder aux élèves faibles un plus grand nombre d’heures d’enseignement de français.
On parle quelquefois de mérite, de rigueur ou d’efforts pour réussir mais dans le même temps on veut supprimer le stress de l’élève en diminuant la charge de travail hebdomadaire et en supprimant les notes et même les examens.
Que faire pour stabiliser le système éducatif dans le temps ?
La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : comment sauver l’école de la république et parallèlement sa culture, autrefois très réputée sur du long terme?
Puisque la multitude des rapports commandés par les autorités publiques compétentes, des exposés à la télévision et à la radio, des commentaires écrits dans la presse et dans l’édition par d’éminents spécialistes et même le grand débat national, n’ont toujours pas permis une véritable amélioration du système éducatif, la solution doit se situer à un tout autre niveau : celui des élus de la nation.
Charte pour l’école du XXIe siècle
Passionné depuis quarante ans par l’organisation de l’enseignement scolaire en France, j’ai réfléchi au cours du temps aux nombreux problèmes rencontrés par l’institution Education Nationale. En établissant un parallèle avec le monde sportif et plus précisément le sport olympique rénové par Pierre DE COUBERTIN dont le modèle résiste bien malgré la modernité technologique et l’évolution des nations du globe, je pense que le secret de cette stabilité est conditionné par sa charte olympique basée sur des principes forts et clairs et surtout admis par tous les habitants de la planète.
L’idée m’est alors venue de transposer cela au système éducatif. Ainsi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes solides, des valeurs précises mais surtout admis par tous les citoyens français quels que soient leur sensibilité politique.
Il reviendrait de ce fait aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Parlement et ceux de la commission de la culture du Sénat, d’élaborer par une discussion franche et honnête, d’élaborer une « charte pour l’école du XXIe siècle » et la faire ensuite entériner par les deux Assemblées.
L’intérêt d’une telle action permettrait un encadrement de tous les travaux de spécialistes, des programmes électoraux, des lois d’orientation et de programmation pour permettre à notre système éducatif de se régénérer en profondeur.
Conclusion
Le hasard du calendrier devrait conforter mon raisonnement. En effet, le Président de la République a fait de la refondation de l’Ecole une priorité de son action. Cet engagement s’est traduit, dès le conseil des ministres du 4 juillet, par une communication lançant la concertation « Refondons l’Ecole ». Le gouvernement proposera au Parlement dans les mois à venir une loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole. La refondation de l’Ecole nécessitera l’engagement et le rassemblement de tous. On parle d’une importante concertation car l’avenir de l’école mérite l’attention et la mobilisation de toute la nation.
Elle proposera les grands choix éducatifs nécessaires à notre pays. Elle se penchera sur 4 thèmes à savoir :
– La réussite scolaire pour tous – Les élèves au cœur de la refondation
– Un système éducatif juste et efficace – Des personnels formés et reconnus
Je reste sceptique sur le résultat de cette nouvelle concertation dont la méthodologie n’a toujours pas été modifiée et inquiet d’une régression continue du système éducatif. En plus, il faudra attendre quelques années pour connaître son bénéfice ou son échec.
En conclusion, je formule le vœu de la création prochaine de « la charte de l’Ecole du XXI è siècle », qui servira de référentiel à tous les travaux et toutes les rencontres futures en matière d’éducation.
*L’utilisation abusive de certains mots qui sèment la confusion dans leurs applications.
On parle toujours de réussite scolaire ; mais de quelle réussite parle-on ?
On confond souvent les acteurs du système éducatif (l’état, les enseignants, les parents et les enfants) avec les partenaires (monde associatif, services médicaux-sociaux, collectivités locales, justice).
En s’acharnant à vouloir réduire systématiquement les inégalités scolaires, on constate souvent dans les faits leur amplification. Pour que tous les élèves obtiennent un même niveau en français à la sortie de l’école primaire, quel que soit leur aptitude, il est normal d’accorder aux élèves faibles un plus grand nombre d’heures d’enseignement de français.
On parle quelquefois de mérite, de rigueur ou d’efforts pour réussir mais dans le même temps on veut supprimer le stress de l’élève en diminuant la charge de travail hebdomadaire et en supprimant les notes et même les examens.
Que faire pour stabiliser le système éducatif dans le temps ?
La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : comment sauver l’école de la république et parallèlement sa culture, autrefois très réputée sur du long terme?
Puisque la multitude des rapports commandés par les autorités publiques compétentes, des exposés à la télévision et à la radio, des commentaires écrits dans la presse et dans l’édition par d’éminents spécialistes et même le grand débat national, n’ont toujours pas permis une véritable amélioration du système éducatif, la solution doit se situer à un tout autre niveau : celui des élus de la nation.
Charte pour l’école du XXIe siècle
Passionné depuis quarante ans par l’organisation de l’enseignement scolaire en France, j’ai réfléchi au cours du temps aux nombreux problèmes rencontrés par l’institution Education Nationale. En établissant un parallèle avec le monde sportif et plus précisément le sport olympique rénové par Pierre DE COUBERTIN dont le modèle résiste bien malgré la modernité technologique et l’évolution des nations du globe, je pense que le secret de cette stabilité est conditionné par sa charte olympique basée sur des principes forts et clairs et surtout admis par tous les habitants de la planète.
L’idée m’est alors venue de transposer cela au système éducatif. Ainsi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes solides, des valeurs précises mais surtout admis par tous les citoyens français quels que soient leur sensibilité politique.
Il reviendrait de ce fait aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Parlement et ceux de la commission de la culture du Sénat, d’élaborer par une discussion franche et honnête, d’élaborer une « charte pour l’école du XXIe siècle » et la faire ensuite entériner par les deux Assemblées.
L’intérêt d’une telle action permettrait un encadrement de tous les travaux de spécialistes, des programmes électoraux, des lois d’orientation et de programmation pour permettre à notre système éducatif de se régénérer en profondeur.
Conclusion
Le Président de la République a fait de la refondation de l’Ecole une priorité de son action. Cet engagement s’est traduit, dès le conseil des ministres du 4 juillet, par une communication lançant la concertation « Refondons l’Ecole ». Le gouvernement proposera au Parlement dans les mois à venir une loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole. La refondation de l’Ecole nécessitera l’engagement et le rassemblement de tous.
Ce rassemblement sera vraiment concrétisé par l’élaboration prochaine de « la charte de l’Ecole du XXI è siècle », qui servira de référentiel à tous les travaux et toutes les rencontres futures en matière d’éducation.
/CV PERSONNEL
Membre de l’association « Les Supélec » 21 avenue Gourgaud BP 904 75 829 PARIS cedex 17
Actions communautaires à SARCELLES depuis 1977
Prix du « Bâtisseur communautaire » au nom du Rabbin PAUL ROITMAN décerné le 18 septembre 2006
Reportage : Plein feux sur Jacques ATLAN dans le journal « L’écho de la communauté de SARCELLES » n°13 – avril 2007.
Actions professionnelles
Rapport de Monsieur BOUEZ inspecteur de l’Académie de PARIS en date du 7 mai 1971 à LUZARCHES.
Rapport de Monsieur HOSPITAL inspecteur principal chargé de la subdivision des lignes de SARCELLES à la Direction Opérationnelle de télécommunication de CERGY PONTOISE le 31 mai 1978
Parution d’un article du NOUVEL OBSERVATEUR dans le n°1977 du 26 septembre au 2 octobre 2002 intitulé « la déferlante des cours particuliers, banc d’essai des sites internet d’aide aux devoirs ».
Sous une photo 15 x 21 représentant Monsieur ATLAN dans l’exercice de sa fonction, on peut lire : Certaines familles modestes zappent les associations et font le choix du soutien privé. Ici, le Centre Enseignement 2000, à SARCELLES.
Passage du Centre Enseignement 2000 dans l’émission télévisée sur France 5 à 8 h 50 intitulée « Des cartables à suivre » dans le magazine « Les maternelles » dans la semaine du 05 au 11 avril 2004.
Dépôt à l’Institut National de la Propriété Industriel (INPI) d’un document intitulé « Une innovation pédagogique sur l’accompagnement scolaire : la méthode Jacques ATLAN », enregistré sous le n° 426616 en date du 09 septembre 2011.
Médaille d’honneur du travail ( promotion du 14 juillet 2013 )
Argent – Vermeil – Or – Grand Or remises par Monsieur François Pupponi Député-Maire de Sarcelles
Plaidoyer pour bâtir le système éducatif
Français du XXIème siècle
par Jacques ATLAN
Malaise de l’école – état des lieux
En 1990 la France faisait partie des tout premiers pays au monde pour la qualité de son école, la renommée de sa culture. Mais 20 ans après, les derniers résultats de l’étude PISA de l’OCDE nous classe au 22ème rang des pays développés en mathématiques, au 27ème rang en sciences et au 22ème rang en lecture. Chacun s’accorde à dire que notre école est à la peine, « à bout de souffle ». A terme, cette régression du niveau français aura des conséquences dramatiques : notre économie et notre culture sont en danger. L’enjeu est important, c’est l’avenir du pays et de sa jeunesse qu’il s’agit.
Echec des réformes proposées
Pourtant, des mesures ont été prises par tous les gouvernements successifs pour tenter de redresser la situation :
* On a assisté depuis le début des années 2000 à d’éternelles négociations avec les syndicats de l’enseignement.
* On a constaté que de nombreuses réformes ont été avortées, inappliquées ou retardées, portant sur des thèmes précis comme la violence, les rythmes et niveaux scolaires, la formation initiale et continue des enseignants.
* On a entendu de nombreux témoignages sur le malaise des enseignants.
* On a eu droit à de nombreuses propositions émanant d’experts renommés.
* On a lu dans la presse de nombreuses mesures pour sauver l’école.
* On a même réalisé un grand débat national sur l’avenir de l’école de septembre 2003 à avril 2004 dont la commission présidée par Monsieur Claude THELOT a été chargée d’organiser et d’en faire la synthèse. La synthèse des débats a été remise au ministre François FILLON en avril 2004 et « le rapport THELOT » a été remis au premier ministre le 12 octobre 2004.
Malgré cela on constate toujours un effondrement de la qualité de l’enseignement en France qui se traduit par la perte de confiance des parents en leur école publique.
Les raison de ces échecs
L’évolution du système éducatif se déroule pratiquement de la manière suivante. A l’occasion d’une campagne électorale nationale, chaque parti politique établit un programme en matière d’éducation, basé sur des slogans qui cherche à plaire au public, de la « poudre aux yeux » du type « l’école de demain ne sera construite qu’à travers un dialogue social sincère et volontaire » ou « l’école de la république doit permettre la réussite de tous les élèves », ou « les élèves doivent entrer au collège avec des bases solides en français et en mathématiques ». Le parti victorieux promulgue alors une loi d’orientation et de programmation basée sur son programme électoral ; elle sera ensuite votée sans un véritable débat et entraînera inexorablement la dégradation du système éducatif.
Le problème qui se pose est très complexe car toute action corrective rencontre trois difficultés majeures.
* La très grande inertie du système éducatif.
La logique voudrait que les effets de la réforme soient contrôlés rapidement pour permettre des ajustements. Mais hélas, il faut attendre souvent une décennie pour constater le bénéfice ou l’échec de la modification. Je pense tout particulièrement, pour nos jeunes enfants, à la réforme de l’apprentissage de la lecture au cours préparatoire.
* La révolution numérique qui évolue trop rapidement.
La logique voudrait aussi que l’école profite des progrès technologiques pour obtenir de meilleurs résultats pédagogiques. Pourtant, on constate que les élèves régressent en français et mathématiques par manque d’efforts cérébraux. Ils utilisent de plus en plus la machine dont ils ne maîtrisent pas suffisamment le fonctionnement. Ils se contentent souvent « d’un enseignement horizontal », transmis par la machine pour un particulier en négligeant « l’enseignementvertical » transmis par le maître pour un groupe.
*L’utilisation abusive de certains mots qui sèment la confusion dans leurs applications.
On parle toujours de réussite scolaire ; mais de quelle réussite parle-on ?
On confond souvent les acteurs du système éducatif (l’état, les enseignants, les parents et les enfants) avec les partenaires (monde associatif, services médicaux-sociaux, collectivités locales, justice).
En s’acharnant à vouloir réduire systématiquement les inégalités scolaires, on constate souvent dans les faits leur amplification. Pour que tous les élèves obtiennent un même niveau en français à la sortie de l’école primaire, quel que soit leur aptitude il est normal d’accorder aux élèves faibles un plus grand nombre d’heures d’enseignement de français.
On parle quelquefois de mérite, de rigueur ou d’efforts pour réussir mais dans le même temps on veut supprimer le stress de l’élève en diminuant la charge de travail hebdomadaire et en supprimant les notes et même les examens.
Que faire pour stabiliser le système éducatif dans le temps ?
La question qui se pose aujourd’hui est la suivante : comment sauver l’école de la république et parallèlement sa culture, autrefois très réputée sur du long terme?
Puisque la multitude des rapports commandés par les autorités publiques compétentes, des exposés à la télévision et à la radio, des commentaires écrits dans la presse et dans l’édition par d’éminents spécialistes et même le grand débat national, n’ont toujours pas permis une véritable amélioration du système éducatif, la solution doit se situer à un tout autre niveau : celui des élus de la nation.
Charte pour l’école du XXIe siècle
Passionné depuis quarante ans par l’organisation de l’enseignement scolaire en France, j’ai réfléchi au cours du temps aux nombreux problèmes rencontrés par l’institution Education Nationale. En établissant un parallèle avec le monde sportif et plus précisément le sport olympique rénové par Pierre DE COUBERTIN dont le modèle résiste bien malgré la modernité technologique et l’évolution des nations du globe, je pense que le secret de cette stabilité est conditionné par sa charte olympique basée sur des principes forts et clairs et surtout admis par tous les habitants de la planète.
L’idée m’est alors venue de transposer cela au système éducatif. Ainsi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes solides, des valeurs précises mais surtout admis par
tous les citoyens français quels que soient leur sensibilité politique.
Il reviendrait de ce fait aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Parlement et ceux de la commission de la culture du Sénat, d’élaborer par une discussion franche et honnête, d’élaborer une « charte pour l’école du XXIe siècle » et la faire ensuite entériner par les deux Assemblées.
L’intérêt d’une telle action permettrait un encadrement de tous les travaux de spécialistes, des programmes électoraux, des lois d’orientation et de programmation pour permettre à notre système éducatif de se régénérer en profondeur.
Conclusion
Le hasard du calendrier devrait conforter mon raisonnement. En effet, le Président de la République a fait de la refondation de l’Ecole une priorité de son action. Cet engagement s’est traduit, dès le conseil des ministres du 4 juillet, par une communication lançant la concertation « Refondons l’Ecole ».
Le gouvernement proposera au Parlement dans les mois à venir une loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole. La refondation de l’Ecole nécessitera l’engagement et le rassemblement de tous. On parle d’une importante concertation car l’avenir de l’école mérite l’attention et la mobilisation de toute la nation.
Elle proposera les grands choix éducatifs nécessaires à notre pays. Elle se penchera sur 4 thèmes à savoir :
– La réussite scolaire pour tous
– Les élèves au cœur de la refondation
– Un système éducatif juste et efficace
– Des personnels formés et reconnus
Je reste sceptique sur le résultat de cette nouvelle concertation dont la méthodologie n’a toujours pas été modifiée et inquiet d’une régression continue du système éducatif. En plus, il faudra attendre quelques années pour connaître son bénéfice ou son échec.
En conclusion, je formule le vœu de la création prochaine de « la charte de l’Ecole du XXI è siècle », qui servira de référentiel à tous les travaux et toutes les rencontres futures en matière d’éducation.
Comment bâtir efficacement l’Ecole Républicaine du XXIème
Dans une société dite « homogène » c’est-à-dire où tous les citoyens vivent suivants des règles de vie bien établies, des traditions bien enracinées, transmises de génération en génération, l’Etat gère le ministère de l’éducation nationale selon des principes connus et admis par tous ses membres.
Dans une société devenue « hétérogène » notamment par la mondialisation où surgissent de nombreuses traditions qui peuvent quelquefois s’opposées, la gestion du « dit » ministère devient très complexe à administrer.
Parmi les nombreux exemples, on peut citer l’enseignement de l’histoire de France, l’apprentissage de la lecture, la baisse constante des programmes scolaires pour faire réussir le plus grand nombre d’élèves.
Aussi, pour trouver aujourd’hui dans le domaine de l’éducation nationale une parade à cette situation inextricable, il est obligatoire de faire la distinction entre l’Etat Nation qui doit établir les grands principes fondateurs de l’école du XXIème siècle et entre l’Etat gestion du Système Educatif Français (SèF) qui les appliquera scrupuleusement au quotidien.
Si ce dédoublement est bien réalisé, on aura réussi à établir le lien permanent entre le riche héritage culturel français, connu et apprécié par le monde entier, et la vision futuriste liée à l’ère du numérique.
Le monopole de l’Etat en matière d’enseignement débouchera sur l’ouverture du pluralisme avec des écoles issues de la société civile dont le projet d’école sera agréé par contrat avec l’Etat gestion sous la forme d’un « cahier des charges » garantissant les principes fondateurs et permettant une surveillance continue.
En conclusion, pour bâtir l’Ecole Républicaine du nouveau siècle, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes qui ont fait la grandeur de la France en matière d’éducation et culture, sur des valeurs précises et admises par tous les citoyens français quel que soit leur sensibilité politique.
Cette assise pourrait être matérialisée par l’élaboration d’une « charte nationale » conçue par les élus de la Nation, sous la conduite d’un candide.
Une telle action permettra
* de régénérer le système éducatif en profondeur pour faire en sorte que tout ministre de l’éducation national poursuivra l’œuvre de son prédécesseur avec sa propre sensibilité politique.
* de transmettre, avec une grande stabilité, un enseignement diversifié, capable de donner à la société, le haut niveau scientifique et d’expertise dont a besoin tout pays moderne et aux individus leur meilleur chance d’aller au bout de leur potentialité et d’évoluer dans le monde professionnel de leur choix.
* de rapprocher tous les citoyens pour un mieux vivre ensemble dans une bonne harmonie avec l’esprit républicain compris par tous.
Education nationale : les raisons d’une dégradation permanente et
l’espoir d’une efficace refondation
/Plaidoyer pour une refonte du système éducatif français pour le XXIème siècle
1) Malaise de l’école-état des lieux
En 1990, la France faisait partie des tous premiers pays au monde pour la qualité de son école et la renommée de sa culture. Mais 22 ans après, en juillet 2012, les derniers résultats de l’étude PISA de l’OCDE nous classe au 22è rang des pays développés en mathématiques, au 27è rang en sciences, au 22è rang en lecture.
Chacun s’accorde à dire que notre école est à la « peine », « à bout de souffle ». A terme, cette régression foudroyante du système éducatif français que nous désignerons par le sigle «SèF», aura des conséquences dramatiques sur notre économie par un chômage intensif et sur notre culture, avec une baisse du rayonnement français dans le monde.
L’enjeu est donc important car il s’agit de l’avenir du pays et surtout de sa jeunesse. La mondialisation contribue à un melting-pot de population d’origine très variée ; il est aujourd’hui primordial de vivre tous ensemble en bonne intelligence, car il en va de l’avenir de nos villes, de nos régions, en un mot de notre pays. Il est donc plus nécessaire que jamais, de donner à la France, un système éducatif qui aidera à former nos jeunes pour obtenir une harmonie qui règne en maître selon l’esprit républicain définie sur le fronton de l’Assemblée Nationale : « Liberté-Egalité-Fraternité ».Beaucoup de citoyens rajoutent maintenant, le terme de Laîcité. On aura l’occasion dans la suite de l’exposé d’en développer les raisons.
Avant de développer la méthodologie d’une refonte complète, il est nécessaire d’analyser les raisons de cette chute dans le classement.
2) Les raisons de la lente dégradation
Pour comprendre la régulière régression, il faut au préalable établir un petit historique. Après la seconde guerre mondiale, le « SèF » jouissait d’une très grande renommée, reconnue mondialement avec un enseignement basé sur le principe du passage de la théorie d’une question, vers les applications pratiques, dans toutes les matières étudiées. Il en était de l’insistance de la culture dans tous les apprentissages envisagés au fil des classes.
Toutefois, cet enseignement quelque peu élitiste avec de nombreux examens difficiles, pour placer les élèves dans les multiples filières dès le jeune âge, allait-il convenir aux enfants issus du baby-boom ? La réponse étant négative, il a été
décidé d’envisager un collège unique jusqu’à la classe de troisième, pour permettre aux élèves de suivre un enseignement commun jusqu’à l’âge de seize ans (réforme HABY en 1975 conçue par le ministre de l’éducation de l’époque).
Devant le nombre important d’élèves en difficulté au cours préparatoire pour l’apprentissage de la lecture et face au redoublement, les ministres de tout bord, ont baissé les niveaux exigés initialement dans le programme de chaque classe.
On pense notamment à l’apprentissage de la lecture par la méthode dite « globale » pour remplacer la méthode « syllabique ». Tout le monde reconnait aujourd’hui l’ampleur des dégâts sur une génération. On pense également à la diminution de l’enseignement progressive d’abord du grec puis du latin jusqu’à leur suppression. On a renoncé à noter les dictées devant le nombre de fautes décelées. Il faut se rappeler que la note zéro était synonyme d’élimination au certificat d’études, à partir du 1er février 1924.
A l’examen de français au baccalauréat, l’orthographe a perdu de son importance pour l’obtention de la note.
Curieusement, pour bien montrer le succès de la loi HABY, il a été envisager d’amener plus de 80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat par loi CHEVENEMENT en 1985.
En résumé, pendant plus de 30 ans, on a réalisé, par des réformes successives, pensant de bonne foi à réussir un enseignement de masse, à scolariser tous les enfants en supprimant progressivement le redoublement, en les ménageant durant leur cursus scolaire pour leur éviter le stress et en leur attribuant en bout de course un diplôme sans valeur dans la plupart des cas, qui permet l’entrée à l’université. Le résultat est tout simplement décevant tous les efforts déployés par les gouvernements successifs du pays.
3) Echecs des réformes successives
Des mesures ont été prises par tous les gouvernements successifs jusqu’à ce jour, toute tendance politique confondue, pour tenter de redresser la situation du moment.
* On assisté depuis le début des années 2000 à d’interminables négociations avec les syndicats de l’enseignement.
* On a constaté que de nombreuses réformes ont été avortées, inappliquées ou retardées, portant sur des thèmes précis comme la violence, les rythmes scolaires, les programmes, la formation initiale ou continue des enseignants.
* On a entendu de nombreux témoignages sur le malaise des enseignants.
* On a eu droit à la publication de nombreux ouvrages émanant d’experts renommés.
* On a lu dans la presse, de nombreux articles proposant des mesures pour sauver l’école.
Malgré cela, on constate toujours un effondrement inexorable de la qualité de l’enseignement en France qui se traduit par une perte de confiance en leur école.
En définitif, on voit bien l’impuissance de tous les gouvernements depuis une trentaine d’années pour obtenir un véritable changement, à faire bouger « le mammouth » selon l’expression du ministre de l’éducation nationale Monsieur Claude ALLEGRE.
Pourquoi un tel immobilisme ? La réponse est dans la manière du déroulement de toute réforme. A l’occasion d’une campagne électorale nationale, chaque parti politique établi pour son candidat un programme en matière d’éducation, basé sur des slogangs qui cherchent à plaire au public, de la « poudre aux yeux », du type « l’école de demain ne sera construite qu’à travers un dialogue social volontaire » ou encore « l’école de la République doit permettre la réussite de tous les élèves » ou encore « les élèves doivent entrer au collège avec des bases solides en français et en mathématiques ».
L’idée m’est venue de transposer cela au Système Educatif Français. Aussi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’il repose sur des principes simples, des valeurs telles que le mérite, l’effort mais aussi l’autorité et le classement admis par tous les citoyens français quel que soit leur étiquette politique
Lettre ouverte adressée au futur 25ème président de la République Française pour bâtir le Système Educatif Français du XXIème siècle.
J’ai l’honneur de vous écrire aujourd’hui sur le thème de l’école pour apporter une approche nouvelle afin de la moderniser en profondeur et la rendre enfin appréciée par l’ensemble des français. J’aime parler de cette école qui m’a permis d’accéder à l’Ecole Supérieure d’Electricité, à partir d’un milieu familial de conditions modestes. Cette action aura une incidence sur la laicité qui a toujours exigé beaucoup d’intelligence dans son application et sur l’intégration des futurs étrangers dans le giron national.
Passionné depuis 40 ans par l’organisation de l’enseignement scolaire en France, j’ai réfléchi au cours de mon parcours professionnel, aux divers problèmes rencontrés par l’institution « Education nationale ». J’ai eu l’avantage de fréquenter parallèlement le monde de l’entreprise et celui de l’enseignement :
– Ingénieur ESE à la société ALCATEL (direction automatisme) ;
Ainsi la conjonction de ma formation d’ingénieur et d’enseignant m’a conduit à concilier organisation et pédagogie.
Cette approche que je souhaite développer, est basée sur 4 idées maîtresses :
– comparer le Système Educatif Français à une grande entreprise avec entre autre, son bureau d’étude, sa chaîne de production et son service contrôle-qualité ;
– considérer l’Education Nationale, le « mammouth » selon l’expression de Monsieur Claude ALLEGRE ministre de l’éducation nationale en 1997, comme un système physique composé d’éléments en relation entre eux et évoluant dans le temps. Il faudra définir un repère avec ses éléments de base, et rechercher ses éléments invariants.
– établir un parallèle avec le monde sportif olympique toujours en pleine évolution positive, et surtout sans contestation de la part de tous ses membres.
– rapprocher les personnes qui rêvent du patrimoine éducatif et culturel français et celles qui pensent au changement à tout prix en arguant l’introduction de l’ère numérique.
Les débats télévisés pour l’élection présidentielle de mai 2017 ont montré l’attachement de tous les futurs candidats, toutes sensibilités politiques confondues au monde de l’école. Ils rappellent que l’école est un lieu de mixité sociale qui doit transmettre à nos enfants savoir et savoir-faire et assurer leur éducation. Ils s’accordent aussi à reconnaître que les problèmes ont surgi depuis une trentaine d’années, c’est-à-dire selon moi, après la mise en place de la réforme HABY du collège unique en 1975, et qu’ils se sont développés malgré le souci constant des Présidents et Ministres de l’éducation nationale successifs d’apporter des réformes pour tenter de redresser la situation.
Cependant, tous les candidats à cette élection considère que le Système Educatif Français est en bonne voie d’amélioration et qu’en y apportant quelques touches spécifiques, la partie sera gagnée. On peut en citer quelques unes :
– la limitation du nombre d’élèves dans une classe du primaire ;
– la création d’un grand service public pour la petite enfance ;
– le renforcement de l’instruction civique et moral ;
– la revalorisation de l’apprentissage ;
– la réorganisation de l’enseignement supérieur après celle du primaire et du secondaire ;
– la désorganisation de l’apprentissage à l’école primaire et secondaire ;
– la création d’un service public de l’aide au devoir ;
– la nécessité de prévoir 2 enseignants par classe au collège ;
– l’amélioration des conditions de travail de l’ensemble du corps professoral pour éviter actuellement la forte hausse du taux de démission ;
– l’entrée des élèves au collège avec des bases solides en mathématiques et français – l’augmentation du budget de l’éducation nationale…
Au moment où vous allez prendre votre nouvelle fonction, vous devez relever un défi dont l’enjeu est important à savoir l’avenir du pays et celui de sa jeunesse. En effet, jusqu’en 1990, la France faisait partie des tous premiers pays du monde pour la qualité de son école et la renommée de sa culture. Aujourd’hui, les derniers résultats de l’OCDE de l’étude PISA, nous classe au 27ème rang sur 72.
Vous devez savoir que les décisions réalisées en début de votre quinquennat rencontreront 3 difficultés majeures :
– la grande inertie du système éducatif :
La logique voudrait que les effets de la réforme soient contrôlés rapidement pour permettre des ajustements. Mais hélas, il faut attendre souvent une décennie pour constater le bénéfice ou l’échec de la modification.
– la révolution numérique qui évolue trop rapidement :
La logique voudrait aussi que l’école profite du progrès technologique pour obtenir de meilleurs résultats pédagogiques. Pourtant on constate que les élèves régressent en français et en mathématiques, par manque d’efforts cérébraux, avec pourtant une forte baisse du niveau exigé.
– l’utilisation abusive de certains mots qui sèment la confusion dans leur application
On parle toujours de réussite scolaire, mais de quelle réussite parle-t-on ?
En s’acharnant à vouloir réduire systématiquement les inégalités scolaires, on constate souvent dans les faits à long terme, leur amplification.
On parle quelquefois de mérite, de rigueur ou d’effort pour réussir, mais dans le même temps on veut supprimer le stress de l’élève en diminuant la charge de travail hebdomadaire et en supprimant les notes et même les examens.
Pour contourner ces obstacles vous devez appliquer une méthode différente de celle de vos prédécesseurs pour éviter la dégradation constante de notre inestimable patrimoine. Citons comme exemple le lancement par Monsieur François HOLLANDE de la concertation «Refondons l’école », basée sur les 4 thèmes suivants :
– La réussite scolaire pour tous
– Les élèves au cœur de la refondation
– Un système éducatif juste et efficace
– Des personnels formés et reconnus
On peut pratiquement dire qu’après 5 ans d’action, il s’en est suivi aucun effet appréciable. La raison réside dans le fait que les débats restent toujours stériles.
Devant ce constat désolant, on peut pourtant apporter un réel espoir en définissant une méthodologie de refondation basée sur les idées maîtresses exposées plus haut.
Comparer le Système Educatif Français à une grande entreprise
Toute entreprise doit définir avec précision le bureau d’études avant de lancer la production, afin d’éviter des distorsions en sortie de chaîne. Pour définir le bureau d’études de l’Education Nationale, ce fameux « mammouth » selon l’expression de Monsieur Claude ALLEGRE, il faut d’abord constater qu’en une quarantaine d’années, le monde a considérablement évolué. Aussi, il est nécessaire d’établir une étude comparée avant et après l’année 1980.
– A partir de l‘année 1980, la mondialisation commence à engendrer une société « hétérogène » et àfissurer le système éducatif. Les français, après mai 68 changent de comportement dans leur manière de vivre et penser. Les immigrés, qui viennent maintenant, ne connaissent plus les valeurs du pays d’accueil comme leurs aînés. Il s’en suit des problèmes de voisinage.
Tout le monde pense que l’école constitue un élément unificateur pour « un bon vivre ensemble », et que les enfants réussissent automatiquement comme leurs aînés.
Malheureusement on voit que les différentes réformes prises par tous les gouvernements successifs ne font qu’augmenter les inégalités scolaires.
Aussi, pour trouver aujourd’hui une parade à cette situation inextricable dans le domaine de l’éducation nationale, il est obligatoire de rebâtir le système éducatif français avec un nouveau bureau d’études. Pour y parvenir, il est nécessaire de dédoubler le mot « Etat », en faisant la distinction entre « l’Etat nation » qui doit établir les grands principes fondateurs de l’école du XXIème siècle et « l’Etat gestion » qui doit les appliquer scrupuleusement au quotidien suivant un «cahier des charges».
On voit bien que la réorganisation de « l’Etat nation » se situe au niveau des élus de la République qui doivent élaborer, lors de la nouvelle Assemblée Nationale, une charte garantissant les grands principes immuables dans le temps, qui doivent garantir le riche patrimoine de la France dans le monde moderne du numérique.
Si le dédoublement est bien réalisé, on aura réussi à établir le lien permanent entre le riche héritage culturel français, connu et apprécié par le monde entier et la vision futuriste liée à l’ère du numérique, et prévoir la notion de pluralisme du Système Educatif Français.
Etudier le système Educatif Français à la manière d’un système physique
Tout système physique comporte un nombre précis d’éléments. Aussi, il est indispensable de dénombrer tous les acteurs du système à savoir les enseignants, l’Etat, les parents d’élèves, les élèves, les professionnels de maintenance.
Pour chacun d’eux, il faut étudier leurs droits et devoirs pour favoriser des relations qui les unissent en vue de rechercher un point d’équilibre.
Tout système physique évolue dans le temps, avec constamment la recherche des éléments invariants pour éviter de le dénaturer. Pour la refondation, il faudra déterminer un patrimoine constant qui définit le modèle français reconnu par toutes les nations du globe.
Dans tout système physique chaque élément est rattaché à des éléments de base. Dans le cas qui nous occupe, tous les problèmes qui pourront surgir dans le temps, seront décomposés à partir des grands principes définis par les élus de la nation. Il s’en suivra une résolution plus aisée.
Etablir un parallèle avec le monde sportif olympique
En établissant un parallèle avec le monde sportif et plus précisément le sport olympique rénové par Pierre DE COUBERTIN dont le modèle résiste bien malgré la modernité technologique et l’évolution des nations du globe, je pense que le secret de cette stabilité est conditionné par sa charte olympique basée sur des principes forts et clairs et surtout admis par tous les habitants de la planète.
L’idée m’est alors venue de transposer cela au système éducatif. Ainsi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes solides, des valeurs précises mais surtout admis par tous les citoyens français quels que soient leur sensibilité politique.
Il reviendrait de ce fait aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Parlement et ceux de la commission de la culture du Sénat, d’élaborer par une discussion franche et honnête, d’élaborer une « charte pour l’école du XXIe siècle » et la faire ensuite entériner par les deux Assemblées.
En conclusion, l’intérêt de cette approche de refondation permettrait :
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute considération.
Jacques ATLAN
/LETTRE AU PRESIDENT
Lettre ouverte adressée au futur 25ème président de la République Française pour bâtir le Système Educatif Français du XXIème siècle.
J’ai l’honneur de vous écrire aujourd’hui sur le thème de l’école pour apporter une approche nouvelle afin de la moderniser en profondeur et la rendre enfin appréciée par l’ensemble des français. J’aime parler de cette école qui m’a permis d’accéder à l’Ecole Supérieure d’Electricité, à partir d’un milieu familial de conditions modestes. Cette action aura une incidence sur la laicité qui a toujours exigé beaucoup d’intelligence dans son application et sur l’intégration des futurs étrangers dans le giron national.
Passionné depuis 40 ans par l’organisation de l’enseignement scolaire en France, j’ai réfléchi au cours de mon parcours professionnel, aux divers problèmes rencontrés par l’institution « Education nationale ». J’ai eu l’avantage de fréquenter parallèlement le monde de l’entreprise et celui de l’enseignement :
– Ingénieur ESE à la société ALCATEL (direction automatisme) ;
Ainsi la conjonction de ma formation d’ingénieur et d’enseignant m’a conduit à concilier organisation et pédagogie.
Cette approche que je souhaite développer, est basée sur 4 idées maîtresses :
– comparer le Système Educatif Français à une grande entreprise avec entre autre, son bureau d’étude, sa chaîne de production et son service contrôle-qualité ;
– considérer l’Education Nationale, le « mammouth » selon l’expression de Monsieur Claude ALLEGRE ministre de l’éducation nationale en 1997, comme un système physique composé d’éléments en relation entre eux et évoluant dans le temps. Il faudra définir un repère avec ses éléments de base, et rechercher ses éléments invariants.
– établir un parallèle avec le monde sportif olympique toujours en pleine évolution positive, et surtout sans contestation de la part de tous ses membres.
Les débats télévisés pour l’élection présidentielle de mai 2017 ont montré l’attachement de tous les futurs candidats, toutes sensibilités politiques confondues au monde de l’école. Ils rappellent que l’école est un lieu de mixité sociale qui doit transmettre à nos enfants savoir et savoir-faire et assurer leur éducation. Ils s’accordent aussi à reconnaître que les problèmes ont surgi depuis une trentaine d’années, c’est-à-dire selon moi, après la mise en place de la réforme HABY du collège unique en 1975, et qu’ils se sont développés malgré le souci constant des Présidents et Ministres de l’éducation nationale successifs d’apporter des réformes pour tenter de redresser la situation.
Cependant, tous les candidats à cette élection considère que le Système Educatif Français est en bonne voie d’amélioration et qu’en y apportant quelques touches spécifiques, la partie sera gagnée. On peut en citer quelques unes :
– la limitation du nombre d’élèves dans une classe du primaire ;
– la création d’un grand service public pour la petite enfance ;
– le renforcement de l’instruction civique et moral ;
– la revalorisation de l’apprentissage ;
– la réorganisation de l’enseignement supérieur après celle du primaire et du secondaire ;
– la désorganisation de l’apprentissage à l’école primaire et secondaire ;
– la création d’un service public de l’aide au devoir ;
– la nécessité de prévoir 2 enseignants par classe au collège ;
– l’amélioration des conditions de travail de l’ensemble du corps professoral pour éviter actuellement la forte hausse du taux de démission ;
– l’entrée des élèves au collège avec des bases solides en mathématiques et français – l’augmentation du budget de l’éducation nationale…
Au moment où vous allez prendre votre nouvelle fonction, vous devez relever un défi dont l’enjeu est important à savoir l’avenir du pays et celui de sa jeunesse. En effet, jusqu’en 1990, la France faisait partie des tous premiers pays du monde pour la qualité de son école et la renommée de sa culture. Aujourd’hui, les derniers résultats de l’OCDE de l’étude PISA, nous classe au 27ème rang sur 72.
Vous devez savoir que les décisions réalisées en début de votre quinquennat rencontreront 3 difficultés majeures :
– la grande inertie du système éducatif :
La logique voudrait que les effets de la réforme soient contrôlés rapidement pour permettre des ajustements. Mais hélas, il faut attendre souvent une décennie pour constater le bénéfice ou l’échec de la modification.
– la révolution numérique qui évolue trop rapidement :
La logique voudrait aussi que l’école profite du progrès technologique pour obtenir de meilleurs résultats pédagogiques. Pourtant on constate que les élèves régressent en français et en mathématiques, par manque d’efforts cérébraux, avec pourtant une forte baisse du niveau exigé.
– l’utilisation abusive de certains mots qui sèment la confusion dans leur application
On parle toujours de réussite scolaire, mais de quelle réussite parle-t-on ?
En s’acharnant à vouloir réduire systématiquement les inégalités scolaires, on constate souvent dans les faits à long terme, leur amplification.
On parle quelquefois de mérite, de rigueur ou d’effort pour réussir, mais dans le même temps on veut supprimer le stress de l’élève en diminuant la charge de travail hebdomadaire et en supprimant les notes et même les examens.
Pour contourner ces obstacles vous devez appliquer une méthode différente de celle de vos prédécesseurs pour éviter la dégradation constante de notre inestimable patrimoine. Citons comme exemple le lancement par Monsieur François HOLLANDE de la concertation «Refondons l’école », basée sur les 4 thèmes suivants :
– La réussite scolaire pour tous
– Les élèves au cœur de la refondation
– Un système éducatif juste et efficace
– Des personnels formés et reconnus
On peut pratiquement dire qu’après 5 ans d’action, il s’en est suivi aucun effet appréciable. La raison réside dans le fait que les débats restent toujours stériles.
Devant ce constat désolant, on peut pourtant apporter un réel espoir en définissant une méthodologie de refondation basée sur les idées maîtresses exposées plus haut.
Comparer le Système Educatif Français à une grande entreprise
Toute entreprise doit définir avec précision le bureau d’études avant de lancer la production, afin d’éviter des distorsions en sortie de chaîne. Pour définir le bureau d’études de l’Education Nationale, ce fameux « mammouth » selon l’expression de Monsieur Claude ALLEGRE, il faut d’abord constater qu’en une quarantaine d’années, le monde a considérablement évolué. Aussi, il est nécessaire d’établir une étude comparée avant et après l’année 1980.
– A partir de l‘année 1980, la mondialisation commence à engendrer une société « hétérogène » et àfissurer le système éducatif. Les français, après mai 68 changent de comportement dans leur manière de vivre et penser. Les immigrés, qui viennent maintenant, ne connaissent plus les valeurs du pays d’accueil comme leurs aînés. Il s’en suit des problèmes de voisinage.
Tout le monde pense que l’école constitue un élément unificateur pour
« un bon vivre ensemble », et que les enfants réussissent automatiquement comme leurs aînés.
Malheureusement on voit que les différentes réformes prises par tous les gouvernements successifs ne font qu’augmenter les inégalités scolaires.
Aussi, pour trouver aujourd’hui une parade à cette situation inextricable dans le domaine de l’éducation nationale, il est obligatoire de rebâtir le système éducatif français avec un nouveau bureau d’études. Pour y parvenir, il est nécessaire de dédoubler le mot « Etat », en faisant la distinction entre « l’Etat Nation » qui doit établir les grands principes fondateurs de l’école du XXIème siècle et
« l’Etat Gestion » qui doit les appliquer scrupuleusement au quotidien suivant un «cahier des charges».
On voit bien que la réorganisation de « l’Etat Nation » se situe au niveau des élus de la République qui doivent élaborer, lors de la nouvelle Assemblée Nationale, une charte garantissant les grands principes immuables dans le temps, qui doivent garantir le riche patrimoine de la France dans le monde moderne du numérique.
Si le dédoublement est bien réalisé, on aura réussi à établir le lien permanent entre le riche héritage culturel français, connu et apprécié par le monde entier et la vision futuriste liée à l’ère du numérique, et prévoir la notion de pluralisme du Système Educatif Français.
Etudier le système Educatif Français à la manière d’un système physique
Tout système physique comporte un nombre précis d’éléments. Aussi, il est indispensable de dénombrer tous les acteurs du système à savoir les enseignants, l’Etat, les parents d’élèves, les élèves, les professionnels de maintenance.
Pour chacun d’eux, il faut étudier leurs droits et devoirs pour favoriser des relations qui les unissent en vue de rechercher un point d’équilibre.
Tout système physique évolue dans le temps, avec constamment la recherche des éléments invariants pour éviter de le dénaturer. Pour la refondation, il faudra déterminer un patrimoine constant qui définit le modèle français reconnu par toutes les nations du globe.
Dans tout système physique chaque élément est rattaché à des éléments de base. Dans le cas qui nous occupe, tous les problèmes qui pourront surgir dans le temps, seront décomposés à partir des grands principes définis par les élus de la nation. Il s’en suivra une résolution plus aisée.
Etablir un parallèle avec le monde sportif olympique
En établissant un parallèle avec le monde sportif et plus précisément le sport olympique rénové par Pierre DE COUBERTIN dont le modèle résiste bien malgré la modernité technologique et l’évolution des nations du globe, je pense que le secret de cette stabilité est conditionné par sa charte olympique basée sur des principes forts et clairs et surtout admis par tous les habitants de la planète.
L’idée m’est alors venue de transposer cela au système éducatif. Ainsi, pour bâtir l’école républicaine avec une bonne stabilité, il est nécessaire qu’elle repose sur des principes solides, des valeurs précises mais surtout admis par tous les citoyens français quels que soient leur sensibilité politique.
Il reviendrait de ce fait aux membres de la commission des affaires culturelles et de l’éducation du Parlement et ceux de la commission de la culture du Sénat, d’élaborer par une discussion franche et honnête, d’élaborer une « charte pour l’école du XXIe siècle » et la faire ensuite entériner par les deux Assemblées.
En conclusion, l’intérêt de cette approche de refondation permettrait :
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma très haute considération.
Jacques ATLAN